CONDUIRE le COURANT

 La conductivité électrique d'un matériau spécifie dans quelle mesure il peut déplacer la charge (électrons) sur le fil

En gros: Il existe plusieurs points dans un système de clôture électrique qui présentent une résistance au flux de courant. 

Lors de la mise en place du système de clôture, il convient de prêter une attention particulière aux points suivants : Chacun des composants conducteurs de la clôture présente une résistance. Cela signifie également que plus la clôture est longue, plus la résistance est élevée. 

Les matériaux qui sont de bons conducteurs, comme le fil d'aluminium lisse, ont une très faible résistance et sont particulièrement adaptés au déplacement d'une charge sur de longues distances. 

Un simple fil métallique avec seulement quelques fibres d'acier de haute qualité est plus adapté aux clôtures plus courtes. 

    Maille Berry : élevage de Mérinos

Une autre source de résistance est l'animal lui-même. La laine d'un mouton est un conducteur extrêmement mauvais et présente donc une résistance très élevée. Pour garantir que l'animal ressent réellement le flux de courant lorsqu'il touche la clôture, il doit y avoir une tension suffisamment élevée sur la clôture. Les animaux à fourrure courte, en revanche, ont une résistance moindre.

    Gallagher : mise à la terre

Un autre point très important est la mise à la terre. Le sol doit être un bon conducteur. Cela signifie que le sol ne peut pas être trop sec et doit avoir une bonne connexion à l'électrificateur à l'aide d'une ou plusieurs bornes de mise à la terre et d'un câble de connexion.

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Et les nœuds???

Il est essentiel d'éviter tout nœud avec le matériau conducteur.

    Alliance Elevage connecteur de fil

 Dans un nœud, tous les fils conducteurs ne se toucheront pas correctement. Si, par exemple, un ruban de clôture déchiré a été noué, la clôture présente une grande résistance. Cela affaiblira le flux d’électricité ! utiliser les connecteurs! qui assure de bonne continuité du courant suivant le type de fil : A chaque fil, corde ou ruban, son connecteur.

Des matériaux dotés de bonnes propriétés conductrices sont utilisés dans diverses parties d’un système de clôture électrique. De bons conducteurs sont utilisés pour le matériau de clôture conducteur. Il existe différents niveaux de qualité pour ceux-ci. 

Différents matériaux conducteurs sont disponibles en fonction de l'animal et du système de clôture utilisé. Fil poly avec conducteur en acier inoxydable, câble de clôture électrique avec conducteur en cuivre, ruban large avec conducteurs en acier inoxydable, fil lisse en aluminium-zinc et fil en acier galvanisé ne sont que quelques-unes des possibilités.

    WARATAH : production de fil acier

Les câbles de clôture et de mise à la terre contiennent des matériaux bons conducteurs et le piquet de mise à la terre doit bien entendu également être constitué d'un bon conducteur, comme de l'acier galvanisé par exemple.

Des matériaux non conducteurs sont utilisés comme isolants dans le système de clôture électrique. Ceux-ci sont destinés à guider le matériau conducteur le long de la clôture sans créer de liaison avec le sol. Cela évite toute perturbation du courant de clôture et fournit une tension constante.

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    FUTURA Sciences

Un conducteur qui ne peut pas ou plus déplacer les électrons, renvoie à la notion de résistance électrique [R] . Cela se produit lorsque, par exemple, des porteurs de charge libres entrent en collision avec des atomes et voient ainsi leur flux interrompu. La résistance empêche la circulation du courant. Chaque composant d'un circuit électrique fournit une certaine résistance et a donc une influence sur le courant et la tension. La résistance électrique peut être considérée comme l’opposé de la conductivité électrique . Plus la résistance d’un matériau est élevée, plus sa conductivité est mauvaise. La quantité de résistance électrique est spécifiée en ohms .

Les appareils techniques contiennent souvent des informations sur l'énergie [W] . L'énergie est une mesure de la quantité de travail qu'une personne ou quelque chose peut accomplir (par exemple un électrificateur). 

Plus un appareil dispose d’énergie, plus il peut effectuer de travail.

L'énergie est une variable d'état physique qui ne peut pas être mesurée, mais qui peut être calculée : Énergie (joules) = tension (volts) x courant (ampères) x temps (secondes)

Dans le cas d'un électrificateur de clôture, nous parlons généralement d'« énergie de charge » et d'« énergie d'impulsion de décharge ». L'énergie de charge est celle que l'électrificateur prend sur la prise secteur ou sur la batterie et qu'il consomme lui-même.

Afin de comparer les puissances des différents électrificateurs, nous examinons l'énergie des impulsions.

L'énergie d'impulsion de décharge est l'énergie maximale qu'un électrificateur peut fournir à la clôture. Cette valeur indique l'énergie totale d'une impulsion électrique sur la clôture et montre les performances de l'électrificateur. L'énergie d'impulsion correspond à la résistance aux chocs de la clôture. Plus elle est haute, moins la végétation pose problème et plus la clôture est sécurisée. Lorsque la clôture est touchée par quelqu'un (500 ohms), l'énergie d'impulsion ne doit pas dépasser 5 joules.

Nous utilisons la valeur de la puissance électrique pour évaluer la consommation électrique d'un électrificateur.

Les électrificateurs efficaces consomment peu d’électricité et sont donc plus rentables et plus respectueux de l’environnement. Par exemple, si un électrificateur secteur très performant tel que le NV 9000 ne consomme que 10 watts par heure. C'est bien inférieur à la consommation électrique d'une ampoule conventionnelle.

Les électrificateurs modernes 9 V et 12 V sont également équipés de circuits d'économie d'énergie qui adaptent la consommation électrique au comportement de la clôture.

Résumé des formules importantes pour les clôtures électriques :

U, la tension en Volts = La résistance en ohms X le courant en Ampères

I, le courant en Ampères = la tension en Volts / par la résistance en ohms 

R la résistance en ohms = la tension en Volts / le courant en Ampères

W l'énergie en Joules = la tension en Volts x le courant en Amères x le temps en Secondes

P La puissance en Watts  = la tension en Volts x le courant en Ampères ou alors l'énergie en Joules / temps en secondes

Résistance d'un fil et Facteurs dont dépend la résistance d'un fil conducteur

Influence de la longueur

Plus un fil est long, plus sa résistance est grande.

La résistance d'un fil est proportionnelle à sa longueur.

Influence de la grosseur: 

Plus un fil est fin est plus sa résistance électrique est grande.

La résistance d'un fil est inversement proportionnelle à l'aire de sa section

 Recherche d'une faible résistance:

Le passage du courant dans un conducteur provoque une perte d'énergie sous forme d'un échauffement. Cette énergie consommée est d'autant plus grande que la résistance est plus élevée. 

Pour éviter les pertes d'énergie ou les échauffements dangereux (en électricité domestique), on choisit des fils conducteurs suffisamment gros, le plus court possible et réalisés dans un matériau de faible résistivité.

Recherche d'une forte résistance

La transformation d'énergie électrique en chaleur est très simple. Il suffit de faire passer le courant dans un fil dont la résistance est suffisante pour obtenir le dégagement de chaleur requis.

Question sans réponse pourquoi ne pas utiliser le nichrome, alliage de chrome et de nickel qui est le plus utilisé pour la confection des résistances chauffantes (sa résistivité est près de 60 fois plus grande que celle du cuivre.)

Tous les conducteurs ne sont pas adaptés aux clôtures, le nichrome serait trop altérer par l'environnement ambiant.

    PATURA et la conduction du fil, 

plus de 400 m – max. 2.4 ohms/m

plus de 3 000 m – max. 0.32 ohms/m

plus de  8000 m – max. 0.13 ohms/m

" Les grandes longueurs de clôture électrique ne peuvent fonctionner qu’avec un câblage de clôture ayant une bonne conductivité. En utilisant 4 fils d'acier de 2,5 mm, des clôtures jusqu'à 120 km peuvent être envisagées en l'absence de végétation. En utilisant un seul fil identique, la longueur maximale tombe à 30 km.

Si vous optez pour un fil compact comportant 6 torons en acier inoxydable de Ø 0,20 mm, la longueur maximale de la clôture descend à 250 m. S'il y a de la végétation près de la clôture, ces chiffres diminuent considérablement. En fonction de la longueur de clôture souhaitée et du niveau de végétation prévu, le fil de clôture doit être choisi avec soin."

QUOI???

La longueur de la clôture dépend du conducteur . Plus il y a de fils, mieux l’électricité est transportée dans la clôture. Deux fils fabriqués dans le même matériau ont une double conductivité, ce qui signifie que la clôture peut théoriquement être deux fois plus longue. La résistance du conducteur dépend de la longueur : la résistance augmente et la tension diminue avec la longueur. Les conducteurs ayant une mauvaise conductivité peuvent influencer ou réduire le flux de courant, en particulier dans le cas de longues clôtures. C’est pourquoi les clôtures électriques de grande longueur ne peuvent fonctionner qu’avec des matériaux bons conducteurs.

Végétation

Avec la végétation, la longueur de la clôture diminue :

• Avec végétation moyenne env. 50 % de la longueur de clôture indiquée
• Avec une végétation dense env. 20 % de la longueur de clôture indiquée

Les clôtures électriques utilisent le plus souvent des fils de fer galvanisé ou des fils d'aluminium pour conduire l'électricité. Ces matériaux sont choisis pour leur robustesse, leur durabilité et leur conductivité électrique. Le fil de fer galvanisé, par exemple, est protégé contre la corrosion, ce qui en fait un choix populaire pour les clôtures extérieures.

La résistance MECANIQUE du matériau conducteur est fournie par les brins de plastique et non par les minces filaments d'acier inoxydable ou de cuivre. La corde est plus résistante que le ruban car les brins sont étroitement enroulés et combinent ainsi mieux leur résistance que le ruban pour chevaux. La durée de vie du conducteur est déterminée par deux facteurs naturels : les rayons ultraviolets et l'action du vent.

RW 04-2024

 

Qu'en pense-t-il?

Considérant que les grands prédateurs, notamment les loups, seront et ou sont présents dans l'hexagone, je m'interroge sur les moyens de protection mis en place.

Sachant que chaque exploitation est censée avoir au minimum un périmètre clos afin d'éviter la divagation des animaux... Je reste enclin à penser que peu de moyens sont développés afin d'aider les éleveurs dans la connaissance du matériel de leurs équipements de contention: et de là comment améliorer ce qui existe et sur quelles bases seraient-ils bon de démarrer un équipement efficace ou du moins réducteur d'intrusions...

S'il est fait état des LGD durant la saison d'estives, les chiens qui ont une envolée spectaculaire au sein des exploitations ne peuvent à eux seuls être LE et UNIQUE moyen de protection.

En toute connaissance de cause, je plaide pour la multiplicité des équipements: homme - chien - clôtures -effarouchements - et ....

Obtenir une réponse aux comportements de l'animal, et non une attitude forte et hostile entrainant opposition sans concertation, ni réflexion. 

Certains échanges m’étonnent un peu. Un des messages qui revient souvent c’est le budget, le travail que ça demande et le reproche que l’efficacité ne soit pas de 100% sur tous les contextes.

Et finalement cela pourrait être la réponse concernant en gros à peu près tous les moyens de protection.

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Qu'est ce que vous dites?

"Aucun mais alors absolument aucun moyen de protection n’est infaillible face à la prédation du loup."

"l’ensemble des acteurs qui travaille sur le sujet de la protection des troupeaux ont de nombreuses, très nombreuses divergences. "

"de toute manière , on veut notre peau et ça sert à rien"

"les clôtures, cause toujours, ils les sautent"

" Toutes les petites choses que l'on ne compte pas d'habitude, ça chiffre à la fin"

"S'il suffisait d une clôture de 120 et d'un écarteur, crois moi que j' en serais le premier ravi....."

Néanmoins il ya un point majeur qui met tout ce petit monde d’accord à travers le monde. Ça n’est pas un unique moyen de protection qui permet de réduire la prédation à son minimum mais bien une combinaison de moyens de protection qui doivent être corrélés et non empilés à tout va et qui fonctionnent comme des tamis de différentes granulométries que l’on ajoute de manière réfléchie.

La clôture fait partie de cette combinaison de moyens. Jean Marc Landry, éthologue apprécié ou déprécié qui travaille sur le sujet depuis 20 ans au moins, dans son rapport Canovis, estime via les centaines d’observations en caméra thermique que les loups observés sont 63% à être arrêtés par les clôtures.

Clôtures qui dans les contextes observés sont souvent loin des clôtures que je serai à même de vous proposer... puisque souvent équivalentes à des filets à moutons équipés de postes solaires dont on connaît quasiment tous les limites.

Les "suisses" estiment que la clôture correctement conçue est le moyen le plus efficace. Les allemands ont la même considération et les belges tendent vers cette voie dès à présent. Tous pour autant considèrent que l’efficacité n’est pas de 100%.

"Si vous espérez grâce à l’utilisation d’un seul moyen de protection, le O attaques et le 0 prédation vous êtes en déroute."

"Si vous espérez grâce aux moyens de protection le 0 victime toute espèce confondue pour l’ensemble des éleveurs français malgré la multitude de contextes vous n’êtes pas loin de croire au père Noël. "

"Dans cette réflexion je considère le Tir comme un moyen de protection qui a lui même ses limites. "

Je pose aussi ce constat. Beaucoup d’éleveurs sont désespérés. Considérant qu’ils ont fait des efforts réels pour se protéger, ils ne devraient plus avoir d’attaques et que dans le cas contraire leurs efforts étaient vain et inutile.

" les efforts déployés sont importants mais ils ne sont peut-être pas suffisants pour avoir une réelle efficacité. "

"Moi on me dit pas comment faire!"

La protection face au loup c’est un peu comme un vermifuge. Si l’on sous-dose, même si le produit nous a déjà coûté une blinde, la résistance de ce que l’on veut combattre sera renforcée et les effets espérés ne seront pas complets.

"La plus grosse problématique étant que personne n’est capable de vous faire une ordonnance pour la bonne dose. C’est à vous de tâtonner et de trouver votre posologie de moyens de protection, en fonction de vos parasites, des hôtes de ces parasites et de votre environnement en prenant en compte la résistance que les parasites pourraient acquérir chez le voisin. Des expériences qui seraient susceptibles de vous apporter du mieux... . Mais par contre vous pouvez puiser chez ces personnes ressources ce qui vous semble pertinent pour votre contexte (et peut-être ridicule pour votre voisin d’ailleurs) . "

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Ces personnes ressources ne se limite pas à facebouc ou à des spécialistes ou des éleveurs visibles ou des organismes expérimentés dans leur domaine. Beaucoup d’invisibles ayant tâtonné eux même sont susceptibles de vous expliquer leur posologie. Ni plus ni moins. C’est votre propre expérience qui fera de vous des forgerons parce que vous aurez vous même forgé avec vos propres outils selon votre propre technique dans votre propre atelier et avec vos propres échecs et réussites formatrices.

Par contre les personnes ressources qui auront vu une multitude de contextes et accompagner des éleveurs ayant expérimenté eux même peuvent être d’une aide conséquente parce qu’habituées à fréquenter une multitude d’éleveurs et de contextes. Ni plus ni moins, et ils ne sont pas à considérer comme des magiciens faiseurs de miracle. Le frein le plus grand étant ceux qui n’auront que leur propre expérience et qui vous la vendront comme vérité transposable partout. Leurs réussites ne seraient pas forcément valables ailleurs. Leur contexte est inévitablement différent du votre et dans la discussion ce qui prévaut restent leurs certitudes.

"Chacun doit faire son propre chemin et accepter les détours des sentiers et considérer les obstacles en fonction des handicaps qui vous confrontent à différents obstacles qui ne sont peut-être pas les mêmes que pour l’Autre."

"En rando en raquettes le guide ne marche pas à votre place, la carte IGN n’empêche pas les orages, la météo ne vous indique pas le chemin, les panneaux n’évitent pas le brouillard et la connaissance de la neige n’arrête pas les avalanches mais le tout combiné maximise vos chances d’arriver au bout du chemin."

Robert WOJCIECHOWSKI

Des collaborations entre experts en écologie, ingénieurs agricoles et spécialistes des technologies de l'information peuvent conduire à des approches plus holistiques pour la contention et ou protection du bétail, combinant des connaissances sur le comportement du bétail, des prédateurs tout en s'appuyant sur des solutions technologiques.

E.CLOS Blog dédié aux problématiques et technologies liées aux équipements de clôtures 

..."Un spécialiste français (R. Wojciechowski) est à l’origine d’une grande base de données sur le matériel de clôture disponible.

 Actuellement, il est en contact avec des biologistes et experts étrangers afin de réfléchir à l’utilisation des flashing lights contre les prédateurs comme l’ours. Il collabore notamment avec Craig Greenwood du programme canadien « Attention : Ours » (Bear Wise). Afin de mettre en œuvre ce haut niveau de technicité, des échanges d’expériences et de nombreuses expérimentations en terrains très fréquentés par l’ours sont nécessaires. 

Robert Wojciechowski, paysagiste, étudie les équipements de clôtures. 

     Le CIHEAM qui a hébergé PASSAGES

Associé au programme PASSAGES au Centre International des Hautes Etudes Agronomiques de Montpellier, il a référencé l’ensemble des matériels et outils disponibles sur le marché en une base de données : www.cyberpassages.org. En constante recherche, il élargit son terrain d’action en proposant de partager ses expériences. Contact avec Craig Greenwood à la base du programme « Attention Ours en Ontario, appui de la structure du World Society for the Protection of Animals, contact avec Adrian Treves afin de réfléchir à l’utilisation des flashing lights, Chrysotf Angst du programme KORA suisse et Javier Forcada pour la mission environnement en Navarre espagnole. 

Il est auteur de réflexions sur l’utilisation des parcs de protection, sur l’utilisation des équipements de clôtures et ses idées sont reprises sur de nombreux sites web et dans la presse spécialisée.

R W a installé les premiers parcs de protection dans les zones fréquentées par l’ours brun en France et Espagne. Son champ d’action est vaste : pionnier des systèmes de protection mais aussi de contention, il adapte la technique des fils tendus aux zones de montagne, et développe les clôtures électriques sur fibre de verre déposables. Ses usages sont multiples et adaptés aux nombreuses espèces : cervidés, sangliers, ours ; loups, lynx mais aussi campagnols voir panthères, éléphants…sans oubliés l’ensemble des animaux domestiques.

L’approche entend l’utilisation des systèmes de clôtures en postes fixes sur l’exploitation agricole ou en mode temporaire, pour les zones d’estive par exemple.

  Multiplicité des matériels de clôture constituant de la clôture

Ses actions marient technicité mais aussi respect du multiusage de l’espace et intégration paysagère. En intégrant l’ensemble des partenaires dans la démarche, financiers, administrations, utilisateurs et autres usagers de l’espace, il forme les agents de l’Etat et les utilisateurs à la pose et entretien des parcs de protection et (ou) de contention afin que chacun prenne possession de l’équipement.

Suite à une intervention au museum des sciences naturelles d'Angers, un article de Farid Benhammou.

Une CLÔTURE, vos BESOINS

 

Avec la prise en compte de la présence, actuelle ou future, de prédateurs majeurs tels que les loups sur le territoire français, je m'interroge sur les dispositifs de protection en vigueur.

Susilife : Enclos électrifié anti prédation 5 lignes dont 2 rubans pour plus de visualisation par l'animal

Évaluer les exigences en termes de barrières

Il est crucial de disposer d'un système de clôtures bien conçu pour assurer l'efficacité du pâturage.

Une exposition sur la clôture de dissuasion: la maquette permet de visualiser et de comprendre la mise en oeuvre un projet d'enclos de dissuasion, aussi destiné à l'exclusion ou à la contention: lignes électrifiées portes, électrification, source d'énergie, module de commandes d'alarme visuelle et sonore. 

L'analyse des besoins et des ressources constitue une étape cruciale dans la mise en œuvre de tout projet, y compris dans l'élaboration d'un système de clôture pour le bétail. Chaque ferme possède ses spécificités en termes de besoins de clôture, influencées par la topographie du terrain, le type et la catégorie du bétail présent, ainsi que par les buts et "l'intensité" du système de pâturage envisagé.

GALLAGHER : rationnement du pâturage et araignée de prairie

L'évaluation précise de ces besoins est déterminante pour le choix du système de clôture approprié. Les paragraphes suivants offrent une série de considérations et de sujets de discussion pour aider à structurer le processus de planification.

Avant de se lancer dans la plantation de poteaux, renseignez vous sur une possible législation, notamment aux abords de monuments historiques, zones humides, espaces naturels....

Si la clôture marque la limite de propriété, elle peut être qualifiée de « clôture de démarcation » et doit être érigée selon les critères définis par la législation sur les clôtures de l'État, voir de la région ou de la commune concerné. Des dispositions peuvent varier d'une zone à l'autre nécessitant une vérification des lois locales. La législation nationale relative aux clôtures peut aussi stipuler les responsabilités de construction de chaque partie de la clôture. Les distances d'implantation seront différentes en fonction du matériel utilisé : végétal, fils de fer ronce, clos électrifié, grillage....

De nombreux fabricants/distributeurs de clôtures proposent des sites à partir duquel il vous sera possible de configurer votre propre espace tout en choisissant le matériel défini à vos besoins

Après avoir identifié le type de clôture nécessaire, que ce soit une clôture périphérique ou interne, la phase de planification peut s'engager. L'utilisation de technologies permettant d'acquérir des vues aériennes précises du terrain, comme des drones équipés de caméras ou des services en ligne de cartographie par satellite, facilite cette étape.

E.CLOS : J'ai notamment exécuté de nombreux travaux en Espagne à partir d'un espace cartographié SITNA sur lequel il m' était possible de visualiser l'espace, rochers arbres buissons....

Ces images, une fois téléchargées sur un ordinateur, permettent de mesurer les longueurs de clôture nécessaires, d'évaluer les besoins en poteaux d'angle, de déterminer les emplacements exacts des clôtures par rapport aux limites de propriété, aux zones ombragées, aux passages, et aux points d'eau, parmi d'autres critères.

E.CLOS: toujours s'assurer que la réalisation correspondra aux besoins

L'agriculteur peut ainsi comparer les plans avec la réalité du terrain, s'assurant que les prévisions correspondent à la situation concrète. Ce qui semblait logique sur une image peut s'avérer inadapté sur le terrain. Les observations directes permettent alors d'ajuster les plans en fonction des particularités physiques du terrain ou des considérations liées au mouvement du bétail, avant de commencer la construction.

E.CLOS : tant qu'à faire autant mettre toutes les chances de votre côté

La mise en place de clôtures pour contenir le bétail à l'intérieur ou à l'extérieur d'une propriété dépend du type de bétail et de sa catégorie. Les besoins en matière de clôture varient considérablement : par exemple, les exigences pour des paires vache-veau sont bien moins rigoureuses que celles nécessaires pour les chèvres et leurs chevreaux. Un système composé de 2 à 3 fils électrifiés haute tension espacés de manière adéquate pourrait suffire pour des bovins, mais s'avérerait inefficace pour des caprins. Dans le cas des chèvres, il serait essentiel d'utiliser 6 à 8 fils électrifiés haute tension disposés à des intervalles précis, ou même opter pour une clôture en fil tissé, grillagé pour assurer leur confinement.

Les Tourelles, et ses chèvres

Lors de la conception d'un système de clôture, il est primordial de prioriser la flexibilité des clôtures internes. Toutefois, pour un exploitant qui débute sur un nouveau terrain sans expérience préalable de l'élevage sur cette parcelle, opter pour des clôtures internes flexibles et temporaires est judicieux. Il est nécessaire de passer plusieurs saisons à observer comment le bétail interagit avec le terrain et ses différentes zones, ainsi que ses mouvements vers les installations pour la manutention ou l'accès aux points d'eau, avant de pouvoir déterminer les emplacements optimaux pour les clôtures.

L'eau au sein des pacages, approvisionnement par pompe solaire depuis un cours d'eau

Il est aussi important de considérer le type de matériel agricole qui sera utilisé sur l'exploitation. Est-ce que de gros équipements d'engrais et de pulvérisation seront employés ? La production de foin est-elle prévue dans certains enclos ? Plusieurs espèces de bétail seront-elles en pâture ?

E.CLOS: l'entretien des clôtures et ou des haies : le nouvel ensemble de débroussaillage de la cuma Céréales et Récolte en Corrèze est proposé en prestation complète. On compte de plus en plus de groupes qui s’équipent de cette manière.

En répondant à ces interrogations, on peut définir l'emplacement et les dimensions nécessaires pour les portails. La configuration des divisions permanentes à l'intérieur des pâturages peut également influencer le choix du type de clôture à installer.

E.CLOS : rechercher les personnes ressources et prendre conseils

Concernant l'utilisation de clôtures électriques, la disponibilité d'une source d'alimentation sur secteur ou la nécessité d'un système sur batterie avec approvisionnement en solaire doit être évaluée. Les deux options peuvent être adaptées en fonction des besoins spécifiques du bétail et de la longueur de la clôture. La longueur de la clôture influencera la puissance en joules nécessaire pour l'électrificateur, surtout pour les petits ruminants qui nécessitent une tension plus élevée que les bovins pour rester contenus. Après avoir choisi la taille et l'emplacement de l'électrificateur, installer un système de mise à la terre efficace est crucial pour l'efficacité du système. Une mise à la terre inadéquate rendra le système inefficace, peu importe la tension de la clôture. Il est recommandé de suivre les instructions du fabricant pour l'installation des piquets de terre et de tester le système pour s'assurer de son efficacité.

ECLOS : En fonction de la qualité des conducteurs, votre clôture sera efficace quelque soit sa longueur. Il faut se rappeler que la clôture électrique est une barrière psychologique plus que physique, et que le premier contact de l'animal avec celle-ci doit être marquant.

La disponibilité d'une clôture électrique sur la propriété augmente grandement la flexibilité pour établir des clôtures temporaires. Les éleveurs peuvent utiliser des poteaux d'angle et du fil de polyéthylène (ou un filet électrifié) pour gérer le pâturage de manière économique, permettant des déplacements rapides des animaux pour assurer une alimentation de qualité et une récupération adéquate des pâturages.

ELABE: Déterminer le type de clôture nécessaire n'est pas une tâche aisée ni à prendre dans la precipitation.

Chaque exploitation est unique et demande un système de clôture sur mesure. Consacrer du temps à la réflexion et à la planification du système de pâturage facilitera grandement la mise en place de la clôture adéquate dès le départ.

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