On croyait les princes d’autrefois disparus,
Parchemin moisi, ils tuaient des inconnus.
Mais non, ils sont là, mieux habillés, mieux filmés, mieux armés,
Parlent sécurité, menace, influence, réarmement assumé.
Toujours le même tour, inventer un danger,
Pour justifier la mort, pour faire tomber des vies sur le pavé.
On recrute des jeunes avec brochures brillantes,
On promet honneur, sens, fraternité séduisante.
Mais personne ne leur montre la vérité des guerres :
Corps brisés, gueules arrachées, survivants amers.
“La patrie a besoin de vous”, on leur dit chaque jour,
Mais le pouvoir ne veut qu'obéissance.
Les peuples crient qu’ils ne veulent ni envahisseurs ni sauveurs,
Leurs voix se perdent, ne franchissent jamais les murs des auteurs.
Ukraine saigne, Russie sacrifie les siens,
Afrique brûle, mercenaires et trafiquants sur les chemins.
Europe tremble, compte chars et soldats,
La Chine muscle son jeu, la Corée envoie ses signaux haut là-bas.
On bénit encore les drapeaux, pour l’absurde total,
On envoie des garçons brûler leurs illusions fatales.
Dieu est remercié quand dix mille tombent dans la poussière,
Mais pas pour un voisin, ami : tout est calculé, rien n’est sincère.
Service militaire, préparation armée, séduire la jeunesse,
Mais qui connaît la guerre ? Qui connaît sa détresse ?
Ce sont les puissants qui exigent que d’autres meurent pour leur caprice.
Il est temps de voir clair,
De comprendre que le monde s’entête et se fourvoie.
Dans la confusion et l’absurde,
Il faut crier sa vérité,
Exposer l’injustice, révéler la manipulation,
Refuser de tomber dans le piège des illusions.
En vingt‑vingt‑cinq, il y a mieux à faire
Que de rejouer les vieux jeux de guerre,
Que de sacrifier des vies pour la gloire .
Aimer son pays, c’est protéger la vie,
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