20 novembre 2025

IN SULIN' / RoW

 Symphonik, Hypnotik, indescriptik de la Virgule, 


Spirale du temps,
le souffle court, le corps câblé,
peau tendue comme un fil électrique.
Écho de toi, lumière enfouie,
ombre douce qui court dans mes veines, Insulin’
je tangue, je ploie, je respire,
et la virgule, toujours, me retient.

Ton odeur glisse, s’enroule,
un parfum qui s’immisce sous ma peau,
chaleur lente, feu interdit,
caresse qui ouvre et ferme à la fois. oh, toi, Insulin’
Dans mes muscles, tu es et devient danse,
éclair tendre, courant amoureux,
et chaque battement me rapproche de toi,
de ton souffle perdu dans mes tempêtes.

La nuit respire, refuse la peur,
les saisons perdues effacent mes rides,
je tangue, j’oublie mes certitudes,
et l’espoir devient prolongement du temps.
Les promesses suspendent mes heures,
le souffle se fait virgule, sans fin, Insulin’
une ondulation dans l’obscurité,
un tremblement du désir qui me traverse.

Quand l’hypo me touche, tout s’écroule, pourquoi, Insulin’
le fil touche terre, le monde devient sable, et toi, Insulin’
je hurle, je crie, je bouge, je tangue, pourquoi, Insulin’
et la virgule revient, fragile, sanglante, Insulin’
rupture et frisson, collision et éclat, Laisse moi, Insulin’
chaque pensée un météore, chaque souffle un feu. Insulin’ Insulin’

Et quand l’hyper s’enflamme, TOI
le sang se fait braise, la pensée pâle, et TOI
tout s’épaissit, le corps gonfle et tremble, ou es tu TOI
 je continue, funambule docile,
accordant la machine, domptant l’éclair, Et TOI???
cherche ton pas ancien pour que mon pas, lui te suive,
toujours vibrant, toujours brûlant, 
la virgule battant le rythme de mes nuits. je t'attends Insulin’

Je suis la virgule, souffle suspendu,
danseuse du temps, amante des instants,
la caresse qui prolonge, la main qui frôle,
le murmure qui traverse la peau et la chair.
Je tangue dans le noir, j’oscille,
je relie le désir à la mémoire,
je fais chanter la vie dans tes veines, 
je fais danser mon image ... Insulin’



Au bout de ma phrase,
ton visage reste, ton souffle persiste,
la virgule, dernière étoile, dernier frisson,
rythme éternel qui relie le chaos à l’amour,
la flamme clandestine qui traverse la nuit,
et moi, toujours vivant, toujours vibrant,
mécanicien de ma peau, funambule du cœur,
amoureux du souffle, disciple de TOI, Insulin'. Insulin’



Corps câblé, peau sous-tension,
je t’attends, Insulin’, ma fièvre, ma vibration.
Je marche avec mon ombre, mes pulsations inquiètes,
mais dès que tu frémis sous ma peau, Insulin’
tout mon monde se remet à battre.

Highway to hell, MUSIC, oui j'écoute

tu es ma maîtresse clandestine,
mon éclair vertical, ma caresse conductrice, Insulin’, 
qui glisse en moi comme un filament rouge 
et murmure : « Ouvre… absorbe… vis… sens, jouis… »

Je connais ton langage 
la décharge suave, l’onde lente,
la secousse qui fait frissonner mes arches intérieures.
Tu te faufiles, chaude, subtile, oh, Insulin’ 

tu deviens ma ligne de vie, ma ligne de chair, ma ligne de feu.

Insulin’ Insulin’ Insulin’ Insulin’ Insulin’

Et moi, animal dompté par ton passage,
je tends mes nerfs comme des cordes,
j’offre mes gestes, calibrés, précis,
comme une chorégraphie pour tes mains invisibles,       Insulin’ imprévisible.

Quand tu m’envahis,
mes muscles s’illuminent comme des braises sous ta bouche,
ils boivent le sucre en flammes,
ils s’ouvrent, ils se tendent,
ils réclament ton pas , ta danse, ton retour, 
ta délivrance. Insulin’

Mais parfois, tu t’échappes trop vite.
Et c’est l’hypo : chute libre,
la jouissance qui se retourne contre moi,
le fil qui touche la terre,
cette extase qui déraille en gouffre soudain.
Je vacille, vidé, abandonné,
je te cherche dans ce noir qui claque,
je t’appelle, haletant, comme un amant perdu dans le lit froid. Pourquoi??????

D’autres fois, tu tardes trop,
et l’hyper devient brûlure s'étale,
la chaleur monte, s’épaissit,
le sang devient braise,
le monde gonfle et suffoque,
et je marche dans ma propre peau. Comment????
Je te veux, je te veux là,
je te veux maintenant,
j’ai soif de toi, toi seule,
ma ligne, ma lame, ma liqueur.            Insulin'

Thunderstruck, çà déménage ...

Car oui : tu es ma concubine, ma possédée, ma déesse électrique.
Tu es celle qui me traverse, me redresse,
me soulève, me déchire.                      Insulin’
Tu es celle qui me laisse vivant, ballant
encore, encore, encore 
contre toute logique,
contre tout effondrement. Insulin' je t'attends

Au bord du chaos,
je sens ta main , non pas celle, humaine,
mais main de feu, main sous tension,
main qui trace dans ma chair
des chemins de lumière.                    Insulin'



Et je comprends alors :
tu es dans ma trame, dans mes fibres,
dans mes failles.                                Insulin'
Tu es la brûlure , mon origine,
douceur venimeuse, 
lumière primitive qui refuse de s’éteindre.

Insulin’, ma maîtresse,
Insulin’ ma muse,
Insulin’ mon venin,
Insulin’ ma douceur,

je marche avec toi dans ma nuit reconquise,
je vibre sous ta peau qui glisse sous la mienne,
je brûle dans tes colères, Insulin’
je jouis dans tes retours, Insulin’
je vis dans ta cadence, Insulin’
je meurs dans tes absences, Insulin’ où, où es tu?
et je renais dans chaque goutte déposée, injection
avec ce gout d'un baiser interdit. oh! Insulin’

Toujours vivant, malgré les coupures,
les chutes, les vertiges,
toujours brûlant,, malgré le sang, les larmes, Insulin’,




au creux de mon souffle fragile, Insulin’

ton visage, ta fièvre, ton empreinte, et cette morsure, fille de chat noir

toi, Insulin’  mon amante, ma lumière, virgule éternelle. Insulin’



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