Nous vivons dans un pays où la dette est brandie comme un fantôme domestique : elle surgit en pantoufles, claque des dents et souffle sur nos factures, pendant que ceux qui la gouvernent la nourrissent comme un Tamagotchi mutant et jouent les pompiers-pyromanes avec nos vies. La dette n’est pas une erreur : c’est un hobby national. Le pays est géré façon groupe WhatsApp en crise existentielle : alertes incessantes, solutions absentes, et incapables d’assumer leurs propres messages.
Aujourd’hui, on nous parle d’“économie de guerre”. Pas parce que la France tremble sous les bombes, mais parce que ce vocabulaire pratique transforme l’inacceptable en héros de bande dessinée. On invoque patrie, devoir, courage… tandis que les décideurs, confortablement installés, ne risquent rien. Ils ne mourront pas pour la France : ils iront dîner pour elle, menu trois étoiles.
Pendant ce temps, le monde transforme la planète en hypersupermarché. Des terres dévastées, des peuples affamés, des biens produits pour être jetés dans six mois, et pendant que les forêts disparaissent et que les nappes phréatiques tirent la langue, on nous explique qu’éteindre la lumière en sortant des toilettes est un acte révolutionnaire. Oui, sauver la planète commence toujours par l’ampoule LED… et finir par un selfie.
Le consommateur moderne tente de survivre : indignation troquée contre promos, dignité échangée contre bons de réduction. Stocker pour oublier. Une civilisation entière cherche son salut au rayon ménage. Même toute la lessive du monde ne blanchira pas les consciences grisées par l’indifférence…
Pendant qu’on compte les bons plans, on ignore ceux qui dorment dehors, les vies brisées, les mains trop refusées pour se tendre encore. La société fonce comme un train fou, avec un conducteur qui regarde ailleurs et des passagers trop épuisés pour tirer le signal d’alarme. La lassitude est l’arme la plus efficace du pouvoir : elle transforme les insurgés en zombies fatigués, zombies qui votent encore et applaudissent des discours qu’ils ne cherchent plus à comprendre.
Les Gilets jaunes ? Une légende classée au rayon folklore national, juste à côté des licornes et du Père Noël. Les injustices persistent, mais le peuple est vidé : par l’inflation, par les discours, par les promesses recyclées jusqu’à la moelle. Nous avançons dans un monde où l’humanité paie chaque jour pour un banquet auquel elle n’a jamais été invitée. Les faibles sont broyés pour huiler les profits des puissants.
L’économie mondiale ressemble à un supermarché où chacun croit faire une bonne affaire alors qu’il paie avec son avenir. La planète est un entrepôt, les individus des consommateurs, les ressources vitales des produits jetables. L’eau se vend en bouteilles taxées, l’air se troque, les terres rachetées, les services publics démontés, la santé optimisée, le vivant catalogué… et pourtant, les vitrines scintillent, promettant le bonheur sous blister. Oui, le bonheur en promo, garanti sans retour possible.
La mécanique est perverse : on détruit la capacité des pays à produire ce dont ils dépendent, puis on vante la “libre circulation des biens”. Tout le monde perd : travailleurs écrasés, pays appauvris, écosystèmes ravagés, citoyens réduits à des clients sans alternative. Les gouvernements encouragent la consommation comme un prêtre encourage une prière : mécanique, automatique, sacrée. Plus tu consommes, plus tu t’épuises ; plus tu t’épuises, plus tu achètes pour oublier… et le hamster géant continue de courir dans sa roue de papier bulle.
Le monde moderne a inventé un système où l’on détruit la maison de chacun pour alimenter la boutique de tous. L’économie mondiale n’est pas un moteur de prospérité : c’est un aspirateur géant qui vide poches, sols, mers et âmes pendant qu’on applaudit les chiffres de croissance comme un public hypnotisé admire un magicien qui lui dérobe le fond de poches et son humanité.
LA FRANCE ET SES IMPÔTS – LA BD QUI PIQUE MAIS QUI FAIT RIRE
🎩 Chapitre 1 : La Naissance d’un Euro Français
Un petit euro naît dans ton portefeuille. Il est tout mignon, tout rond, il sent bon l’espoir et la liberté.
Il te regarde et dit :
« Je veux voyager, je veux découvrir le monde ! 😄 »
Tu souris, naïf, et tu le remets dans ton porte-monnaie.
Grave erreur.
Car au moment où il sort dans la lumière…
L’État l’attrape comme un vigile attrape un pickpocket.
« Bonjour, contrôle fiscal de naissance, merci de vous présenter à l’accueil ! »
Le Tri Sélectif
Le petit euro passe à la douane fiscale.
On lui demande :
-
Vous êtes TVA ?
-
CSG ?
-
Impôt sur le revenu ?
-
Taxe spéciale dont personne ne connaît l’existence mais que tout le monde paie ?
Il répond timidement :
« Je voulais juste acheter une baguette… »
— Ha ha ha, disent les impôts.
— Direction 20 % de TVA !
Destination Santé ! (et les 4 000 autres directions)
Ton euro croyait avoir trouvé sa voie et être devenu citoyen utile.
Mais non.
Il est renvoyé dans le grand tuyau national :
-
une partie part pour l’hôpital,
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une autre pour les retraites,
-
une autre pour l’école,
-
une pour la SNCF,
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une pour le budget militaire,
-
et une toute petite partie pour boucher un trou de dette qui ressemble à un cratère lunaire.
L’euro demande : « Mais j’existe encore, moi ? »
Réponse : Non. Tu as été utilisé jusqu’à la dernière molécule.
La Dette, la Bête Insatiable
Dans les profondeurs vit la Dette, créature millénaire de 3 000 milliards d’euros.
Elle se réveille tous les matins en hurlant : « DONNEZ-MOI 50 MILLIARDS D’INTÉRÊTS PAR AN, SINON JE MANGE LE AAA ! »
Et tous les ministres accourent avec des euros paniqués en horde :
« Tiens, prends-les, mais ne nous dévore pas ! »
La dette reprend sa sieste en ronflant comme un volcan.
Les Citoyens – survivants de l’impôt
Toi, citoyen français, tu regardes tout ça et tu te dis :
« Mais pourquoi je paye tout ça, moi ? »
Dans une autre scène, des euros épuisés reviennent de mission :
-
certains cabossés,
-
d’autres brûlés par la TVA,
-
certains traumatisés par la CSG.
Ils murmurent : « On l’a fait… on a financé une route départementale ! »
Tu leur dis bravo.
Les GJ, épisode disparu
Les euros se réunissent en Assemblée Générale : « À une époque, on protestait ! Les humains sortaient dans la rue ! Ils mettaient des gilets fluo ! Ils faisaient reculer le gouvernement ! »
Un euro de 2025 dit : « Oui mais là… les gens sont fatigués. Ils dépensent déjà toute leur énergie pour survivre à la fin du mois. On n’a plus de batteries pour lever un rond-point. »
Moralité (version réaliste mais fun)
Les impôts français, c’est comme une comédie tragique :
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on en rigole pour ne pas pleurer,
-
on paye parce qu’on n’a pas le choix,
-
et on espère que nos euros vivront une belle vie après sacrifice.
La France n’est pas un pays, c’est une mutuelle géante qui fait aussi école, armée, salle de jeux, musée, autoroute et service après-vente.
Forcément, ça coûte un bras (parfois deux).
3 451 861 261 283 euros! et cà continue, encore et encore
Économie de guerre ? Quelle pirouette,
La France n’est pas en feu, juste en dette.
On invoque courage, patrie et devoir,
Pendant qu’ils dînent au chaud, nous grelottant , espoir.
et cà continue, encore et encore
Le monde broie tout, forêts, champs et rivières,
Pour remplir des rayons de biens éphémères.
On jette, on brise, on affame des peuples,
Et nous, citoyens, gardons nos rêves en décor, dérision.
Le consommateur troque indignation contre promo,
Stocke pour oublier, sombre dans le mélo.
Même toute la lessive du monde ne pourra laver,
Les consciences ternies par ce qu’on choisit d’ignorer, illusion.
et cà continue, encore et encore
Les Gilets jaunes ? Une fable déjà fanée,
Les injustices dansent, le peuple épuisé.
On paie pour un banquet jamais fréquenté, constatation
La Terre est un supermarché géant,
L’eau a un prix, l’air se monnaie, et l’âme devient marchande.
On croit faire des affaires, on paie notre futur,
Pendant que les vitrines brillent, illusions pures. perdition
On détruit ce qui produit pour mieux importer,
Travailleurs écrasés, pays à pleurer.
Les gouvernants prient la consommation,
Plus tu achètes, plus tu pleures, derision !
et cà continue, encore et encore
Maison détruite pour nourrir la boutique,
Et l’on applaudit ce vol, logique cynique.
L’économie n’est pas moteur de prospérité,
Mais aspirateur qui vide sols, poches et humanité.
Même toute la lessive du monde ne pourra pas blanchir des consciences déjà grisées par ce qu’on choisit de ne plus voir.
Nous vivons dans un pays où la dette est brandie comme un spectre domestique : on l’agite devant nous pour nous expliquer que tout va mal, que tout ira plus mal encore, et que nous devrons sourire poliment pendant qu’on nous enlève le tapis sous les pieds. Pendant que les gouvernements s’indignent de cette dette comme un enfant d'un monstre sous son lit, ils continuent d’en nourrir les tentacules, tout en jouant les pompiers pyromanes. La dette n’est pas une erreur : c’est un mode de gouvernance. On gère un pays comme un groupe WhatsApp en plein drame : beaucoup d’alertes, pas de solutions, et une incapacité à assumer ses propres messages.
Cette semaine un rappel circule et bat le tambour : On parle maintenant d’“économie de guerre”, non pas parce que la France serait au bord du cataclysme, mais parce que ce vocabulaire est si pratique pour faire avaler l’inacceptable. La guerre est devenue un argument marketing : elle justifie les sacrifices qu’on demande toujours aux mêmes. On en appelle à la patrie, au devoir, au courage, des mots héroïques qui sonnent d’autant plus creux venant de gens dont le seul champ de bataille est une arène télévisée. Ceux qui décident n’iront jamais mourir pour la France ; ils iront dîner pour elle.
Pendant ce temps, le monde déroule sa grande comédie économique : on détruit les ressources de chacun pour remplir les boutiques de tous. La mondialisation est ce bulldozer élégant qui arrache des pays entiers pour garnir les rayons d’autres pays qui n’en ont jamais assez. On dévaste des terres pour produire des biens qu’on détruira dans six mois. On affame des peuples au nom d’un marché qui ne nourrit plus personne, sauf ceux qui en possèdent les clefs. Et tandis que les forêts disparaissent et que les nappes phréatiques tirent la langue, on explique aux citoyens qu’ils doivent éteindre la lumière en sortant des toilettes pour sauver la planète.
Dans ce décor, le consommateur moderne tente de survivre. Il remplace son indignation par une promo, sa dignité par un bon de réduction. A chacun de bondir et le conseil de cette lessive à –70 %, comme si accumuler des bidons pouvait laver les saletés d’un système qui nous essore depuis trop longtemps. Stock, stock, stock , pour mieux oublier ce que nous ne voulons plus voir. Une civilisation entière cherche son salut au rayon ménage. Le problème, c’est que même la meilleure lessive ne peut pas blanchir des consciences grisées par l’indifférence.
Et pendant qu’on compte les bons plans, on ne compte plus les gens qui dorment dehors. On ne voit plus les vies brisées, les précarités honteuses, les mains qui n’osent plus se tendre parce qu’elles ont trop été refusées. La société avance comme un train fou, avec un conducteur qui ne regarde plus la voie et des passagers qui n’osent pas tirer le signal d’alarme. Pas parce qu’ils ne voient rien, mais parce qu’ils n’ont plus la force de crier. La lassitude est devenue l’arme la plus efficace du pouvoir : elle étouffe les colères avant qu’elles n’éclatent, elle transforme les insurgés en épuisés.
Les Gilets jaunes ? J''en étais, une légende déjà classée au rayon folklore national. On en parle comme d’un conte ancien où le peuple aurait, un jour, osé dire non. Aujourd’hui, les ronds-points sont silencieux. Non pas que les injustices aient disparu, mais parce que la résignation a gagné. Le peuple n’est pas endormi : il est vidé. Vidé par l’inflation, vidé par les discours, vidé par les promesses usées jusqu’à la moelle.
Et c’est là la vérité nue, celle qui gratte, qui pique, celle qui dérange : nous avançons dans un monde où l’humanité paie, chaque jour, le prix d’un banquet auquel elle n’a jamais été invitée. Nous sommes à la fois coupables et responsables, certes, mais surtout piégés dans une mécanique qui broie les faibles pour huiler les profits des puissants. On nous demande des efforts, toujours, encore, davantage tandis que ceux qui pilotent la machine ne risquent jamais d’être écrasés par ses rouages.
Ce texte n’est pas une prophétie, loin de là, ni les écrits d'un déprimé, mais un constat : lucide, amer, corrosif. Une vérité déchue, abandonnée, piétinée, mais pourtant intacte sous la poussière. Une réalité que beaucoup vivent, que peu regardent en face.
L’économie mondiale ressemble aujourd’hui à un immense supermarché où chacun croit faire une bonne affaire alors qu’il paie en réalité avec des morceaux de son avenir. On nous dit que la mondialisation a ouvert les horizons ; en vérité, elle a surtout ouvert un gouffre sous nos pieds. On a transformé la planète en entrepôt, les individus en consommateurs, et les ressources vitales en produits jetables. La beauté du système, c’est qu’il parvient à faire croire à chaque être humain qu’il profite du grand marché, alors que c’est précisément ce grand marché qui lui retire, lentement mais sûrement, tout ce qui pourrait un jour lui appartenir vraiment. L’eau ? marchandisée. L’air ? presque. Les terres ? rachetées. Les services publics ? démontés. La santé ? optimisée. Le vivant ? catalogué. Pendant ce temps, les boutiques scintillent, débordent, promettent le bonheur sous blister, et chacun se rassure en se disant que tant que les rayons sont pleins, tout va plus ou moins bien. C’est la grande illusion : croire qu’un système qui détruit la ressource de chacun peut continuer indéfiniment à remplir les vitrines de tous. On pille le sol pour garnir des étagères, on brûle des forêts pour fabriquer des gadgets, on exploite des peuples pour produire des objets dont personne n’a besoin mais que tout le monde achète pour oublier qu’il manque l’essentiel.
La mécanique est perverse : on te prive lentement de tes moyens de vivre — indépendance alimentaire, énergie locale, industries nationales, stabilité économique — puis on t’explique, avec un sourire de consultant, que tout cela est compensé par la “libre circulation des biens”. On détruit la capacité des pays à produire ce dont ils dépendent, puis on leur dit : “Regardez comme c’est pratique, vous pouvez tout importer !” Tant que les cargos voguent, que les ports tournent, que les chaînes logistiques ronronnent, la fiction tient debout. Mais derrière cette façade rutilante, tout le monde perd : les travailleurs écrasés, les pays appauvris, les écosystèmes ravagés, et les citoyens réduits à des clients sans alternative.
Et les gouvernements, au lieu d’admettre que ce modèle est devenu un broyeur, continuent d’encourager la consommation comme un prêtre encourage une prière : mécanique, automatique, quasi sacrée. Plus tu consommes, plus tu participes ; plus tu participes, plus tu t’épuises ; plus tu t’épuises, plus tu consommes pour oublier que tu t’épuises. La boucle est parfaite, brillante, implacable. Le monde moderne a inventé un système où on détruit la maison de chacun pour alimenter la boutique de tous, et où on félicite les gens de continuer à acheter des lampes pendant que le toit brûle au-dessus d’eux. La vérité, c’est que l’économie mondiale n’est pas un moteur de prospérité : c’est un aspirateur géant qui vide les poches, les sols, les mers et les âmes pendant qu’on applaudit les chiffres de croissance comme un public hypnotisé applaudit un magicien qui lui vole ses montres en plein spectacle.
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