Relation homme et faune sauvage. Les grands carnivores.
Les troupeaux entretiennent la montagne et évitent ainsi la fermeture des milieux. Instauration d’une prime à la surface pâturée.
L’élevage ovin dans le Mercantour est une activité nouvelle (autrefois, vaches laitières). La politique agricole commune incite au pastoralisme extensif en favorisant le nombre de têtes d’un troupeau. Quant est-il du surpâturage de ces zones ? La rentabilité d’un troupeau viande étant estimée à partir de + de 1000 têtes. Quelles différences fait-on entre les éleveurs locaux et les grands transhumants aux troupeaux multiples (diffusion des maladies), entre troupeaux gardés et laissés libres et sans surveillance.
Importance de la médiatisation, de la politique locale des élus.
Refus de la reconnaissance du territoire de l’animal.
Difficultés de louer une estive où le prédateur est présent. Le prédateur a tous les droits, l’éleveur se sent bafoué et incompris. Peut-on ou comment réguler la présence des prédateurs ?
Le troupeau est un outil de travail : les attaques répétées provoquent outre un choc psychologique et une augmentation de travail accompagnée d’un surcoût imputé à des modifications des pratiques d’élevage. L’absence d’élevage en montagne entraînerait une perte écologique sur le terrain et un désintérêt de la zone, d’où une perte économique pour le tourisme et pour les communes associées.
Y a t’il compatibilité entre développement touristique, économique d’une région et évolution de l’animal ? On trouve peu de cartes postales du loup, par contre il est facile d’en trouver représentant l’ours (quelle image véhicule-t-on ?). L’éleveur se sert de l’image du prédateur pour démarquer sa production, pour s’impliquer dans des activités touristiques.
Quelle est exactement le prélèvement effectué par les grands prédateurs ? La nature ? Les chiens errants ? La maladie ? Le prédateur peut tuer plus que de raison : chutes, étouffements, paniques.
Problèmes de financement des primes de compensation qui sont en accroissement. A qui appartient la faune sauvage ? Indemnise-t-on mieux les éleveurs qui se sont entourés de moyens de protection ?
Des chiens de protection, pour qui, combien et comment ? Origines, dressages, comportements, coûts, suivis du chien.
Bergers et aide-bergers : formation, développement de nouveaux métiers : les prédateurs éliminés ne feront pas disparaître les difficultés de la profession, par contre leurs présences peuvent inciter à la réflexion et à la recherche de solutions. L’aide-berger peut appuyer l’éleveur dans son travail, peut-il le remplacer ? Le berger est-il en voie de disparition ou en voie de transformation ? Liaison entre agro-pastoralisme, environnement et aménagement des territoires « sensibles ».
Recherches de solutions efficaces pour la protection des troupeaux. Clôtures adaptées aux troupeaux et aux prédateurs : facilité de mise en œuvre, coût, contrôle de l’efficacité, de la surface aménagée, intégration paysagère. Création d’un équipement unique anti-prédation : chiens, loups, ours…. Dispositifs lumineux, effarouchements, fladeries, répulsifs : quelles recherches ?
Qui possède un chien?, est accompagné par un aide-berger et parque son troupeau dans des enclos de protection ?
Anticiper la venue, prévoir l’arrivée d’un prédateur. Sensibiliser et informer la population locale ou de transit. Le loup est présent sur la chaîne pyrénéenne espagnole : à quand sa venue en Pyrénées françaises ? A quand l’ours des Alpes ? Appréhender les problèmes, maîtriser les conflits.
Réflexions IAMM 2000 annotées 2023 Robert Wojciechowski
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rw 07-23-10/23
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