COMMENT JE PEUX AIMER LES CLÔTURES -, les ours aussi ..
ANALYSE
de TERRAIN Robert WOJCIECHOWSKI, technicien agricole, amoureux des paysages et des
…techniques de clôtures !
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Projet et réalisation : une première en 1996 Cette Eygun, adaptation de la clôture dite high tensile sur un parcours de montagne
Concertation
Réalisation
A la demande d’une mairie de la Vallée d’Aspe, celle de Cette Eygun, j’ai réalisé une clôture de contention pour du bétail. Technique différente, recherches, j’ai
opté pour les fils lisses riche en carbone, équipement largement maîtrisé outre atlantique et peu répandu en Europe excepté par des gens que l’on classerait facilement d’originaux voir de snobs.
Et voilà comment j’ai laissé les jardins et le paysage pour m’intéresser aux montagnes et à sa problématique.
En 1996, à la demande du Centre Départemental Ovin des Pyrénées Atlantiques et de l’Institution Patrimoniale du Haut Béarn, bien connu aujourd’hui sous IPHB,
il m’a été demandé de concevoir 2 parcs de protection. Pas de connaissance vraiment de la montagne, pas la connaissance actuelle des matériels mais bon, et à la limite, je pouvais avoir droit à l’erreur, c’est à titre expérimental.
E.CLos Navarre Espagne
A la question l’ours creuse? pas de réponse. Alors je suis parti dans la construction en dur. Réussite à 1400 m, erreur à 1800 m sur le parc de Aule: trop grand, en zone de poussée, trop technique, pour le berger.
E.Clos-Aule-64
Et surtout, aucune implication de ce dernier, manque de temps, trop de
brebis, présence des ours, pente, brouillard, mauvais temps, touristes, chiens, et les
foins en bas et la famille aussi, les agneaux qui se vendent mal, les fromages qui gonflent, la laine que l’on brûle, la pluie, les crédits mais pas le prix du gas oil à cette époque.
Pas assez d’infos, manque de
suivi de la part des financiers. Ce que je considère comme un échec et pas vraiment une pub avec mes plaquettes CLOTURE ELECTRIQUE à mon adresse, tous les 50 m…(c‘est la norme en zone fréquentée), mais constructif car j’ai modifié, adapté la méthode de pose, modifié les matériels, recherché des solutions, analysé le terrain et l’homme aussi.
Alors l’IPHB?, merci de m’avoir laissé faire, dommage de ne pas m’avoir introduit plus au cœur des débats. J’aurai pu anticiper, développer d’autres approches. Le temps fait le reste, je me suis construit et aujourd’hui, je dis maîtriser la technique, l’analyse des sites par la lecture du terrain, acquise lors de mes études sur le paysage et j’ai des résultats encourageants mais sur d’autres montagnes.
Je regrette le manque de consultations, de confrontations peut être que la motivation n’y était pas, non pas la motivation, mais la rencontre avec, je sais pas, une personne qui te reconnait! et qui t'interroge!!!
E.CLos Patsinxa Espagne
Chacun campe dans son camp...
J’ai une analyse de terrain, pas celle, globale, politicienne. Moi, c'est les fils, je me fais fort de construire des parcs de nuit électrifiés efficaces. Alors l’IPHB a eu
fait des erreurs, oui, la DIREN n’est pas loin derrière.
l’expérience montre que ce système est déjà révolu.
E.CLOs clôture tendue fils lisses électrifiés
Pourquoi parce que le parc c’est pour 3, 4 mois, que les clôtures c’est une barrière, une contrainte, la représentation de 2 mondes, celui qui se referme et celui qui voudrait passer. Alors NON, les parcs en dur non plus raison d’être et le simple fait d’en parler, c’est
ignorer les gens, les randonneurs, les écolos, les chasseurs, mais aussi les autres animaux, qui se taisent, subissent, les sangliers et ceux qui me disent et moi et moi!.
Une clôture peut détourner nombre de pratiques. On en fait le tour, les bêtes aussi avec tout ce que cela implique sur le comportement et ses conséquences. Et ensuite vient l’entretien, l’implication de l’usager… Non, les parcs en dur c’est pas adapté: 3, 4 mois d’implantation, pour 9 mois d’intempéries, de dégradation de toutes sortes.
Inutile de jeter l’argent. On finance facilement ce genre d’action : on fait un parc, c’est légitime, on emploie l’argent et çà se voit. On oublie facilement le budget de la réflexion, de la concertation et de la communication. Et lorsque je parle de techniques, d’alarmes sur fil, de détection ou d’autres méthodes d’effarouchements excluant la clôture, on m’écoute, m'applaudit même, tape des pieds, merci et on me sourit…merci, merci!!!!!
Depuis nous préconisons des parcs aux structures fixes et repliables… Merci, au revoir.
E.CLOs Formations KORA Suisse
Les querelles politicoécoloadmistrativodeburo, je m’en écarte. Je m’intéresse d’abord à la solution. La cohabitation homme/animal est difficile. C’est histoire de concurrence tout çà, comme les mauvaises herbes dans le jardin, on pulvérise, on est tranquille. C’est quand le jardin devient poussière que l’on prend en compte ses erreurs.
Faut pas qu’il soit trop tard :
La solution technique existe, reste qu’il faut en être convaincu. L’acceptation de l’autre, de ses différences, c’est le plus dur. Alors si c’est un ours…que dire.
E.Clos Estive 64 Bézur E.Clos Estive 64 Bendous
Deux parcs, pour la même protection dans la zone fréquentée par l'ours un fixe démontable , l'autre en dur...sur piquets fer!
E.Clos C'est moi
Je ne pense pas que le fait de trier (tirer) l’ensemble des ours face que l’agneau se vendra mieux, que la montagne sera plate, qu’il fera beau pour les foins, que le fuel sera moins cher et que la course à l’investissement sera moindre. On se trompe de combat, c’est pas l’animal qui est en cause, c’est nous-mêmes.
Regardons-nous, que faisons-nous? Que va-t-on laissé? OUI, merci à l’OURS. Je défends son existence, son droit à la vie, notre vie, La nôtre!!!!.
E.Clos-gaïa
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