17 mars 2022

Passion des clôtures !!! visions

COMMENT JE PEUX AIMER LES CLÔTURES -, les ours aussi ..

ANALYSE de TERRAIN Robert WOJCIECHOWSKI, technicien agricole, amoureux des paysages et des …techniques de clôtures !

E.CLos-clôtures électriques-protection des troupeaux-contention du bétail-faune sauvage-gestion de l'espace rural-protection cultures-forêts-exploitation-estives-alpage-Robert-Wojciechowski-clôtures-loups-ours-lynx-sangliers-prédateurs-effarouchements-clôtures high tensile-fils lisses-techniques de pose-mode emploi clôtures électriques


Projet et réalisation : une première en 1996 Cette Eygun, adaptation de la clôture dite high tensile sur un parcours de montagne

   Concertation

   Réalisation

A la demande d’une mairie de la Vallée d’Aspe, celle de Cette Eygun, j’ai réalisé une clôture de contention pour du bétail. Technique différente, recherches, j’ai opté pour les fils lisses riche en carbone, équipement largement maîtrisé outre atlantique et peu répandu en Europe excepté par des gens que l’on classerait facilement d’originaux voir de snobs. 
Et voilà comment j’ai laissé les jardins et le paysage pour m’intéresser aux montagnes et à sa problématique. 

En 1996, à la demande du Centre Départemental Ovin des Pyrénées Atlantiques et de l’Institution Patrimoniale du Haut Béarn, bien connu aujourd’hui sous IPHB, il m’a été demandé de concevoir 2 parcs de protection. Pas de connaissance vraiment de la montagne, pas la connaissance actuelle des matériels mais bon, et à la limite, je pouvais avoir droit à l’erreur, c’est à titre expérimental. 

   E.CLos Navarre Espagne

A la question l’ours creuse? pas de réponse. Alors je suis parti dans la construction en dur. Réussite à 1400 m, erreur à 1800 m sur le parc de Aule: trop grand, en zone de poussée, trop technique, pour le berger.

   E.Clos-Aule-64

Et surtout, aucune implication de ce dernier, manque de temps, trop de brebis, présence des ours, pente, brouillard, mauvais temps, touristes, chiens, et les foins en bas et la famille aussi, les agneaux qui se vendent mal, les fromages qui gonflent, la laine que l’on brûle, la pluie, les crédits mais pas le prix du gas oil à cette époque. 

Pas assez d’infos, manque de suivi de la part des financiers. Ce que je considère comme un échec et pas vraiment une pub avec mes plaquettes CLOTURE ELECTRIQUE à mon adresse, tous les 50 m…(c‘est la norme en zone fréquentée), mais constructif car j’ai modifié, adapté la méthode de pose, modifié les matériels, recherché des solutions, analysé le terrain et l’homme aussi. 

 Alors l’IPHB?, merci de m’avoir laissé faire, dommage de ne pas m’avoir introduit plus au cœur des débats. J’aurai pu anticiper, développer d’autres approches. Le temps fait le reste, je me suis construit et aujourd’hui, je dis maîtriser la technique, l’analyse des sites par la lecture du terrain, acquise lors de mes études sur le paysage et j’ai des résultats encourageants mais sur d’autres montagnes. 

Je regrette le manque de consultations, de confrontations peut être que la motivation n’y était pas, non pas la motivation, mais la rencontre avec, je sais pas, une personne qui te reconnait! et qui t'interroge!!!

   E.CLos Patsinxa Espagne

Chacun campe dans son camp... J’ai une analyse de terrain, pas celle, globale, politicienne. Moi, c'est les fils, je me fais fort de construire des parcs de nuit électrifiés efficaces. Alors l’IPHB a eu fait des erreurs, oui, la DIREN n’est pas loin derrière. l’expérience montre que ce système est déjà révolu.

Vous vouliez des parcs en DUR?
E.CLOs  clôture tendue fils lisses électrifiés

Pourquoi parce que le parc c’est pour 3, 4 mois, que les clôtures c’est une barrière, une contrainte, la représentation de 2 mondes, celui qui se referme et celui qui voudrait passer. Alors NON, les parcs en dur non plus raison d’être et le simple fait d’en parler, c’est ignorer les gens, les randonneurs, les écolos, les chasseurs, mais aussi les autres animaux, qui se taisent, subissent, les sangliers et ceux qui me disent et moi et moi!. 

Une clôture peut détourner nombre de pratiques. On en fait le tour, les bêtes aussi avec tout ce que cela implique sur le comportement et ses conséquences. Et ensuite vient l’entretien, l’implication de l’usager… Non, les parcs en dur c’est pas adapté: 3, 4 mois d’implantation, pour 9 mois d’intempéries, de dégradation de toutes sortes. 

Inutile de jeter l’argent. On finance facilement ce genre d’action : on fait un parc, c’est légitime, on emploie l’argent et çà se voit. On oublie facilement le budget de la réflexion, de la concertation et de la communication. Et lorsque je parle de techniques, d’alarmes sur fil, de détection ou d’autres méthodes d’effarouchements excluant la clôture, on m’écoute, m'applaudit même, tape des pieds,   merci et on me sourit…merci, merci!!!!!

Depuis nous préconisons des parcs aux structures fixes et repliables… Merci, au revoir.

   E.CLOs Formations KORA Suisse

Les querelles politicoécoloadmistrativodeburo, je m’en écarte. Je m’intéresse d’abord à la solution. La cohabitation homme/animal est difficile. C’est histoire de concurrence tout çà, comme les mauvaises herbes dans le jardin, on pulvérise, on est tranquille. C’est quand le jardin devient poussière que l’on prend en compte ses erreurs. 
Faut pas qu’il soit trop tard : 
La solution technique existe, reste qu’il faut en être convaincu. L’acceptation de l’autre, de ses différences, c’est le plus dur. Alors si c’est un ours…que dire. 

   E.Clos Estive 64 Bézur               E.Clos Estive 64 Bendous

Deux parcs, pour la même protection dans la zone fréquentée par l'ours un fixe démontable , l'autre en dur...sur piquets fer!

   E.Clos C'est moi

Je ne pense pas que le fait de trier (tirer) l’ensemble des ours face que l’agneau se vendra mieux, que la montagne sera plate, qu’il fera beau pour les foins, que le fuel sera moins cher et que la course à l’investissement sera moindre. On se trompe de combat, c’est pas l’animal qui est en cause, c’est nous-mêmes. Regardons-nous, que faisons-nous? Que va-t-on laissé? OUI, merci à l’OURS. Je défends son existence, son droit à la vie, notre vie, La nôtre!!!!.



    E.Clos-gaïa

22 mai 2017

AUSTRALIE : 5614 km!.

La clôture la plus longue du monde et +-2m de haut ... 5 614 km?, tellement longue qu'on ne sait plus vraiment combien de km, beaucoup, beaucoup! Le symbole, la  représentation de celui qui est à l'intérieur et le monde extérieur qui veut savoir ce qui se passe au delà de cette limite érigée, ligne droite, haute, infranchissable.  L'homme et ... le monde.

Une clôture longue et efficace dans un espace naturel ouvert ne serait pas sans conséquences…

   Photo Nicole Alexander

La clôture reste une projection matérielle de deux entités que "TOUT" oppose.

AUSTRALIE 1859: Vingt-quatre lapins (oryctolagus cuniculus)  sont introduits par Thomas Austin sur sa propriété en vue de les chasser...certains s’échappent, se reproduisant à une vitesse Vx
Les années passent ils atteignent le nombre de 600 millions, menace pour les cultures et les hommes en raison de la myxomatose.
1901 et 1907 : contrer le lapin avec 1 700 km de clôtures. 

 Trial Wardang Island 1938 : expérimentation sur la myxomatose

Erosion d'un ravin en Australie-Méridionale causée par des lapins

Le lapin sera considéré comme un nuisible en Australie. 400 personnes, 8 000 tonnes de matériel, seront employés pour un massacre organisé, mais en vain. Si nombre de lapins sont morts dans les pièges tendus (clôtures équipées de nasses), le lapin survit et passe. Ils seraient 200 millions à ce jour.


1932, 1934, 1943 et 1948 poussée démographique des émeus et appel à l'armée pour abattage... distribution de 500 000 cartouches aux agriculteurs puis...reprise des clôtures et adaptation de celles existantes.

En 1976, plus de 100 000 émeus ont été pris d’’envie de se restaurer sur les grasses plaines à l’ouest ”. Mais la clôture a fait barrage et provoque l’abattage de 90 000 d’entre eux : les récoltes ont pu être sauvées.

   Photo Nicole Alexander migration d’émeus
Aujourd’hui, barrière des émeus vagabonds et des dingos, "hordes de chiens sauvages" prédateurs sur les élevages ovins : la clôture est toujours entretenue, créant une fracture, ligne de démarcation. 
A l’est, le désert aride de l’Australie intérieure, à l’ouest, les champs bien organisés de l’homme : les lapins sont en nombre, près de + 200 millions, 5 lapins mangent comme une brebis ! Les ovins sont 75 millions, les émeus 700 000, les cochons sauvages, + de 20 millions, les dingos ? (90% seraient des hybrides !). Les "vrais" dingos n'aboient pas et ne se reproduisent qu'une fois par an. tout confondu, ils seraient  5 000.

Jason EDWARDS
 

À l'intérieur de la clôture, les dingos sont ciblés par des appâts aériens et terrestres à grande échelle impliquant des centaines de milliers d'appâts de viande par an. Il existe également une zone tampon de 35 km - le Dingo Sink - à l'extérieur de la clôture conçue pour éradiquer les animaux avant qu'ils ne s'approchent de la barrière.

    Dingo 
      
Rabbit Fence puis Emeus Fence puis Dingo Fence. Aujourd’hui ce sont les dromadaires…sauvages (+-1 million aujourd'hui abandonnés suite à la mécanisation) qui errent et détruisent toute clôture NON électrifiée…Camel Fence alors ? Cette population pourrait doubler tous les 9 ans...

   Photo AFP …Le dingo meure, les chats sauvages, renards, émeus et kangourous prolifèrent....

Dingo Fencing Machine, l’homme mécanise la pose +- 6 km à l’heure 2 humains et la machine pose 6 fils électrifiés 

Histoire

Les clôtures d'origine ont été construites entre 1902 et 1907 et étaient connues sous le nom de clôtures à l'épreuve des lapins, destinées à empêcher les lapins d'entrer dans l'État depuis l'est.

À mesure que l'importance de la clôture pour bloquer les lapins diminuait, elle est devenue plus tard connue sous le nom de barrière anti-vermine d'État, de clôture d'émeu et maintenant de barrière d'État.

Avant 2010, la barrière d'État était principalement une barrière d'émeu. Les améliorations apportées à la clôture, y compris l'installation de fil de recouvrement, l'ont mise à l'épreuve des chiens sauvages.

Aujourd'hui, la clôture joue un rôle important en empêchant l'entrée des chiens sauvages dans le sud-ouest de l'Australie occidentale et la grande migration des émeus des pâturages vers les zones agricoles du sud-ouest, ce qui peut affecter les cultures céréalières.

    Système de clôture DINGO

Barrière d'État et chiens sauvages

Les dingos et ou chiens sauvages sont devenus une menace importante pour les entreprises d'élevage dans les zones agricoles depuis 1980, avec le déclin de la laine et la diminution du personnel chargé du contrôle dans les zones pastorales.

La barrière d'État joue un rôle important en soutenant les efforts des propriétaires fonciers, qui sont en fin de compte responsables du contrôle des chiens sauvages sur leurs propres propriétés. Le gouvernement de l'État, par l'intermédiaire du DPIRD, soutient également les propriétaires fonciers à travers des initiatives dans le cadre du plan d'action WILD DOG

Des enquêtes régulières auprès des propriétaires fonciers le long de la barrière d'État ont montré que l'investissement dans l'amélioration de la clôture a un impact positif sur la gestion des dingos.

    Clôture électrifiée DINGO

Extensions de la clôture

Extension d'Espérance à la barrière d'État

Une extension de 660 km de la barrière d'État s'étendra vers l'est à partir de son point final actuel près de Ravensthorpe, s'étendant vers le nord autour de Salmon Gums et se terminant à l'est d'Esperance, près du parc national de Cape Arid.

Après une période d'examen environnemental et l'approbation ultérieure du ministre de l'Environnement le 15 avril 2019, la construction d'un premier tronçon de 60 km a commencé le 23 mai 2019. 

L'extension Espérance a été soutenue par les gouvernements successifs, la définition initiale du projet ayant été entreprise dès 2011.

L'extension Espérance est une priorité d'investissement identifiée dans le plan d'action Wild Dog 2016-2021 et dans le plan mis à jour 2021-2025.

L'investissement de 6,9 ​​millions de dollars du gouvernement de l'État fait partie d'un large éventail de mesures visant à soutenir l'industrie de l'élevage d'Australie occidentale dans la lutte contre les chiens sauvages. Des contributions au projet ont également été apportées par le gouvernement fédéral et les comtés d'Espérance et de Ravensthorpe.

Les travaux au sol ont débuté en janvier 2023. Ces travaux rejoindront 63 km de sections de clôture dans le tracé ouest achevés en 2019-20.

Isolateur TWISTIE: Un isolant spécialement conçu pour s'adapter dans le trou pré-percé des piquets alu DINGO

   

 Isolateur TWISTIE pour DINGO Fence électrifiée
 

Combler l'écart de Yilgarn

En 2014, des travaux de construction ont été entrepris pour achever la section de 170 km de la barrière d'État qui traverse la comté de Yilgarn, à l'est de Southern Cross.

   Longue et efficace...

Un écart connu sous le nom d'écart de Yilgarn existait en raison du réalignage de la barrière d'État numéro 1 d'origine autour de la croix sud.

La brèche de Yilgarn a existé pendant environ 50 ans avant d'être comblée en 2014.

Environ 3,5 millions de dollars provenant du financement des redevances pour les régions ont été alloués pour combler cet écart vieux de 50 ans.

La construction, étalée sur cinq mois, a nécessité l'installation de 24 600 poteaux en acier, de plus de 600 ensembles de poteaux de coin, de 170 km de fil ordinaire, d'une clôture fabriquée installée à une hauteur de 1,4 mètre et de l'installation de fil de recouvrement pour empêcher les incursions de chiens sauvages. 

Maintenance en cours

Un entretien continu est nécessaire pour que la clôture continue de fonctionner comme une barrière efficace contre les chiens sauvages et autres animaux nuisibles. La DPIRD est responsable de l'entretien, qui comprend les réparations mineures, le remplacement des fils et des poteaux de clôture, les petites constructions de clôture, le réinstallation des portails et le dégagement du chemin de clôture.

Christina Hayman, 50 ans et responsable de l'entretien de la clôture frontalière, répare un trou dans la clôture près de Wompah Gate en Nouvelle-Galles du Sud.

Le DPIRD a engagé des entreprises autochtones pour entreprendre ce travail afin d'offrir des opportunités d'emploi et de "renforcer les capacités" des peuples autochtones. L’ensemble de la barrière d’État est inspecté régulièrement.


   ENTRETIEN des clôtures

BARRIERE emblématique et controversée? tiré de australian geographic

"D'une hauteur de 1,7 m, la clôture est suffisamment haute pour empêcher le mouvement et la dispersion de la plupart des espèces sauvages terrestres indigènes de taille moyenne à grande – kangourous, wallaroos et émeus – et des espèces introduites telles que les chevaux sauvages, les chèvres, les chameaux et les cochons. Elle fonctionne comme un élément d'un arsenal de méthodes d'exclusion des dingos qui ont aidé l'industrie ovine à survivre dans les terres arides et semi-arides situées immédiatement à l'intérieur de la clôture, ainsi que dans la ceinture de blé ovin à plus forte pluviométrie qui s'étend jusqu'au sud-côte Est.

Le dingo est le principal prédateur d'Australie et son exclusion des zones situées à l'intérieur de la clôture a permis aux espèces sauvages envahissantes, notamment les chats et les renards, de prospérer. Photo : Gary Meredith

Les dingos qui atteignent la barrière ont tendance à courir le long de celle-ci à la recherche de brèches, plutôt que d'essayer de la traverser, c'est pourquoi des appâts et des pièges en acier à mâchoires rembourrées sont placés le long de sa base : on enregistre des records de 8 000 à 26 000 appâts posés chaque année le long de la SA. section seule. À l’intérieur de la clôture, les dingos sont ciblés par des appâts aériens et terrestres à grande échelle impliquant des centaines de milliers d’appâts carnés par an. Il existe également une zone tampon de 35 km – le Dingo Sink – à l’extérieur de la clôture, conçue pour éradiquer les animaux avant qu’ils ne s’approchent de la barrière. 

Ce programme de gestion des prédateurs s'est avéré indispensable à la survie de l'industrie ovine, éliminant en grande partie le dingo des zones situées immédiatement à l'intérieur de la clôture, mais il présente un ensemble unique de défis éthiques, culturels et écologiques.


THE DOG FENCE traverse des déserts, des lacs salés intérieurs, le site nucléaire de Maralinga, le complexe RAAF Woomera Range et des sites miniers de gaz et d'uranium. Il traverse trois États et traverse les terres traditionnelles d'au moins 23 groupes linguistiques aborigènes, dont 13 sont aujourd'hui "endormis", tandis que six sont en danger. Il traverse directement les mura, des sentiers ancestraux qui relient les campings, les sources d'eau et les terrains de chasse.

Des lois ont été imposées pour protéger la barrière, avec des peines de prison de trois mois pour avoir laissé une porte de passage ouverte et de six mois pour avoir endommagé ou enlevé une partie de la structure. Ces sanctions initialement introduites en 1946 sont toujours en vigueur.

    JTL RURAL FENCING

L'entretien de la clôture est un projet de trois États impliquant le NSW Border Fence Maintenance Board, le SA Dog Fence Board et le Wild Dog Barrier Fence Panel dans le Queensland. Son entretien coûte environ 10 millions de dollars chaque année, financés par les gouvernements de l'État et locaux, ainsi qu'une taxe sur les clôtures payée par les éleveurs. La totalité de la facture est prise en charge par divers gouvernements dans le cadre de programmes de secours chaque fois qu'une catastrophe environnementale touche la région. Des équipes d’agents et d’ouvriers d’entretien de la clôture et un bataillon de machinerie lourde – comprenant des véhicules amphibies, des bulldozers, des niveleuses, des chargeuses, des camions, des remorques et des véhicules à quatre roues motrices – maintiennent la clôture intacte.

Les taux d'élevage de moutons dans la Division Ouest en 1860 étaient d'environ 350 000 animaux, grimpant jusqu'à un chiffre stupéfiant de 13,6 millions en 1891. Au début de la sécheresse de la Fédération en 1895, l'écosystème était prêt à s'effondrer complètement, et c'est exactement ce qui s'est produit.

  JTL 

En 1901, la zone de pâturage marginale était submergée par la ruine financière et jonchée de saisies bancaires et de propriétés abandonnées. Selon le Musée national d'Australie de Canberra, les agriculteurs ont renoncé à environ 5 millions d'acres (20 200 km2) de baux de la Couronne dans la division occidentale. 
La grave et généralisée dégradation de l'environnement a provoqué des tempêtes de sable catastrophiques dans le sud-est de l'Australie. 

  JTL

La diminution de l’eau disponible a entraîné une contamination et un mauvais assainissement, suivis par des épidémies de maladies potentiellement mortelles telles que les coups de chaleur et la déshydratation, ainsi que par des épidémies telles que la typhoïde, la diphtérie, la fièvre entérique, la grippe et la dysenterie. De nombreuses personnes sont mortes et environ les deux tiers du troupeau de moutons sont morts de faim ou de déshydratation alors que les prix du bétail ont été réduits à « pratiquement rien ».

S’éloigner de la gestion de la monoculture dans ces pâturages marginaux présente une opportunité unique d’investir dans des projets transformationnels de restauration de mosaïques qui relient les sources d’eau et les zones protégées à des zones adaptées à une utilisation humaine et agricole durable. Cela contribuerait à restaurer la biodiversité et encouragerait le renouveau écologique et culturel, avec le potentiel de fournir une atténuation et une adaptation au changement climatique. 

La biodiversité unique qui vit ici et au cœur de la cosmologie autochtone, y compris le dingo, est extraordinaire et mérite chaque centimètre de notre attention." 

Et les moutons : il serait un peu plus de 78 millions!, 180 millions en 1970!

Les pertes annuelles de moutons tournent autour de 3 600 à Victoria et 1 200 en Nouvelle-Galles du Sud – deux grands États producteurs de moutons proches du Queensland. La perte par prédation ne représente qu’une infime fraction de la perte de bétail pour ces deux États qui comptent au total 55 000 000 de moutons.

    Travaux de réfection de clôture

Les 5 600 km de clôture n’auront pas suffit à limiter les intrus,  rôdeurs cambrioleurs, mais son apparente action climatique pourrait nous interroger sur notre action en tant que responsable et gestionnaire des terres que nous cultivons, et celles dites « sauvages » qui nous entourent telles des clôtures protectrices et bienveillantes.





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rw 05-2017 / 09-2023






18 mai 2017

Longueur de clôture électrifiable

La LONGUEUR de clôture électrifiable et la norme  CEE

    Gallagher porte multi fils

"Cet électrificateur peut électrifier 25 km"
Ceci correspond, suivant les normes CEE, à la capacité d’envoyer du courant sur une clôture définie :
·    1 fil d’une résistance idéale…exprimé en ohm/m
·    à 1 mètre de hauteur… au mieux
·    et par 20° Celsius …donc pas de rosée
·   avec à la fin … « encore » une tension de 1 500 Volts...

Cette longueur électrifiable diminue fortement en pratique en fonction des fils proches du sol et de la végétation en contact. De plus qui se soucie de la résistance ohmique du fil.. et de la température!!!
 
  Ken Miller

1 500 volts sur votre clôture, je ne vous conseille pas de sortir les vaches encore moins les brebis : évaluez les pertes par la longueur de clôture, perte par la prise de terre, par les connexions, portes, liaisons et aussi par les isolateurs et supports de qualité parfois contestables. Et pour quels animaux…etc…

DONC ??? Votre poste électrificateur de clôture est en capacité d’électrifier vos clôtures ????, bien sûr, mais le mieux est de tester vos lignes avec un voltmètre digital…

E.Clos : Contrôle de la tension sur fil et recherche de pertes avec un Voltmètre Ampèremètre à lecture DIGITALE


EN CONCLUSION : La longueur de clôture électrifiable effective avec végétation normale, comme c’est le cas la plupart du temps sera donc 10 à 20 fois inférieure à la norme CEE indiquée.

Longueur électrifiable donné pour un électrificateur de clôture, peut être mais tout dépend aussi du fil utilisé...
La conductivité électrique d’un métal mesure la facilité avec laquelle les électrons se déplacent à travers ce métal. La conductivité électrique (également connue sous le nom de résistivité, résistance électrique spécifique ou résistivité volumique) quantifie la force avec laquelle un matériau donné s'oppose au flux de courant électrique. 
L'unité de résistivité électrique est l'ohm/mètre (Ω/m)

Vous désirez électrifier de grandes longueurs de clôture, cela reste possible à la condition que le fil utilisé puisse contenir et amener le courant au bout de la ligne... 
En sortie votre poste donne 8 000 V, à 1 km avec un bon fil, la tension serait +- de 7 500 V... avec un fil basique, à 1 km la tension chute à +- 800 V ... et votre clôture n'est plus efficace... 

En utilisant 4 fils en acier de 2,5 mm, des clôtures jusqu'à 120 km pourraient être envisagées, en l'absence de végétation. 
Par contre si vous n'utiliez qu'un seul fil, la longueur maximale qu'i vous sera possible de maintenir une efficacité sur la ligne  tombe à +-30 km.
Si vous optez pour un fil compact comportant 6 torons en acier inoxydable de Ø 0,20 mm, la longueur maximale de la clôture descend à 250 m. 
Et ce toujours en conditions optimales, sol propre!!!

E.CLos: conductivité des fils à gauche 6 inox 3 cu, à droite 3 inox... la différence est au premier regard, la dimension pour une même longueur des bobines de fils et le poids, ensuite c'est aussi le prix qui diffère... 


La résistance du fil a toute son importance (source PATURA)
Plus ce chiffre en Ohms par mètre est élevé, moins le courant délivré à cette piqûre importante sera important.
  • fil 2.5 mm high tensile  : 0.035 ohm/m
  • fil 1.6 mm high tensile   : 0.700 ohm/m
  • fil 2.0 mm aluminium    : 0.010 ohm/m
  • fil souple standard 3x0.16 mm acier   :  14 ohm/m
  • fil souple TOP  6x0.20mm acier + 3x0.30 mm cuivre : 0.08 ohm/m 
  • fil corde standard : 6x0.20mm acier : 4.5 ohm/m
  • fil corde TOP : 6x0.20 mm acier + 3 x0.30 mm cuivre : 0.08 ohm/m
  • fil ruban 40 mm standard : 8x0.16 mm acier : 5.2 ohms
  • fil ruban 40 mm TOP : 11x 0.16 mm acier + 3x0.30mm cuivre : 0.08 ohm/m
    E.Clos: temps de rêve
S'il y a de la végétation près de la clôture, ces chiffres diminuent considérablement. 

En fonction de la longueur de clôture souhaitée et du niveau de végétation prévu, le fil de clôture doit être choisi avec soin. 

    E.Clos 64400 araignée de prairie Gallagher




E.CLos-clôtures électriques-protection des troupeaux-contention du bétail-faune sauvage-gestion de l'espace rural-protection cultures-forêts-exploitation-estives-alpage-Robert-Wojciechowski-clôtures-loups-ours-lynx-sangliers-prédateurs-effarouchements-clôtures high tensile-fils lisses-techniques de pose-mode emploi clôtures électriques-



rw 05-2017 / 09-2023