22 juin 2023

COLLIERS pour REPERER

 

Colliers de suivi GPS et VHF utilisés pour la surveillance de la faune

    Wildlife ACT Fund est une organisation à but non lucratif qui a pour mission de sauver de l'extinction la faune et les lieux sauvages menacés de nos planètes.

Le blog de Kevin Emslie a expliqué les 5 raisons pour lesquelles nous surveillons les espèces menacées et prioritaires en Afrique du Sud . Je voudrais expliquer les différents types de colliers de repérage que nous utilisons pour la surveillance et pourquoi ils sont si importants pour obtenir les informations vitales dont nous avons besoin pour rechercher des espèces sélectionnées. Nous verrons les différents types de colliers/émetteurs de repérage utilisés, le coût de chacun, ainsi que les avantages et les inconvénients de chaque option.

L'utilisation de colliers de repérage est l'une des méthodes les plus courantes de surveillance des animaux sauvages

  • Il permet aux chercheurs et aux gestionnaires de collecter des données de base telles que la taille des domaines vitaux, les déplacements quotidiens, les données comportementales et le régime alimentaire.
  • Le suivi radio consiste à équiper l'animal d'étude d'un collier radio. Ces colliers sont conçus pour minimiser l'impact sur le comportement des animaux et maximiser leur détectabilité .
  • Ils viennent dans une variété de tailles de ceinture et de batterie ; en général, le poids du collier ne doit pas dépasser 4 à 5 % du poids corporel de l'animal pour les mammifères, selon les espèces. Par exemple, le poids d'un collier pour chien sauvage ne doit pas dépasser 450 grammes.

Selon l'espèce d'animal, les colliers peuvent être personnalisés avec des capteurs pour reconnaître différentes activités de mouvement, la température et même la mortalité. Lorsque le capteur de mouvement ne détecte aucun mouvement, après une période de temps préprogrammée, il change la fréquence du pouls à une fréquence supérieure ou inférieure indiquant un changement de comportement (par exemple au repos ou stationnaire).

Regardons les différents types de colliers de repérage :

     Wildlife ACT Fund

COLLIERS VHF STANDARDS

Comment ils fonctionnent : Le « VHF » signifie collier « à très haute fréquence », également connu sous le nom de collier à impulsions. Les émetteurs VHF attachés à un animal d'étude émettent un signal radio pulsé permettant à une personne de localiser physiquement et d'observer l'animal en se dirigeant vers le signal à l'aide d'un récepteur et d'une antenne directionnelle.

Avantages : Les émetteurs VHF sont faciles à utiliser, fiables, polyvalents et abordables, offrant une valeur exceptionnelle. Ils peuvent être utilisés pour une grande variété d'animaux et la durée de vie de la batterie peut durer jusqu'à trois ans. Ce type de collier peut être disponible avec une antenne interne en option, à utiliser lorsqu'il y a de fortes chances que l'antenne soit mâchée.

Coût approximatif du collier : 350 $ (incluant la livraison)

Les animaux sur lesquels sont montés ces colliers de repérage : Les colliers sont montés autour du cou des lycaons, guépards et lions. Des colliers sont également montés sur les chevilles du rhinocéros noir et blanc.



Pour le rhinocéros noir et blanc, un émetteur VHF peut également être percé et inséré dans la corne du rhinocéros. En raison de la petite taille des émetteurs, ils ne durent cependant que 18 mois à 2 ans.

COLLIERS VHF ANTI-COLLETS

Comment ils fonctionnent : Exactement le même que le collier VHF standard, avec le petit ajout d'une plaque métallique cloutée. Ils fonctionnent comme une VHF standard, avec l'avantage supplémentaire de la plaque cloutée augmentant le risque que le collet se coince autour du collier de l'animal et non du cou, évitant ainsi la suffocation.

Avantages : Toutes les preuves de notre surveillance intensive à l'aide de ces colliers ont montré qu'en plus de recueillir des données importantes, les colliers sauvent également des vies. Le fil de caisse claire s'accroche au col clouté, éliminant ainsi l'effet de nœud coulant autour du cou. Cela laisse le temps aux moniteurs de suivre l'animal et de faire venir un vétérinaire pour retirer le piège, sauvant ainsi la vie de l'animal.

Coût approximatif du collier : 650 $

Les animaux sur lesquels sont montés ces colliers : Les animaux qui sont surveillés dans les zones à fort colletage.


Chien sauvage d'Afrique portant un collier de suivi anti-collet

COLLIERS DE SUIVI GPS

Comment ils fonctionnent : les colliers de suivi GPS permettent la détection à distance de la position de l'animal muni d'un collier. Le système de positionnement global est utilisé pour enregistrer l'emplacement exact de l'animal et stocker les lectures à des intervalles prédéfinis. Les emplacements sont enregistrés et peuvent ensuite être téléchargés de différentes manières. Les anciens colliers GPS stockaient les données jusqu'à ce que le collier soit récupéré. Désormais, la plupart des colliers GPS permettent de télécharger les données à distance. Les colliers GPS/GSM utilisent le signal du téléphone portable GSM pour télécharger les données. Les colliers GPS embarqués peuvent stocker des données qui sont ensuite téléchargées à distance à l'aide d'un appareil UHF portable. Les colliers SAT/GPS utilisent des satellites mondiaux pour transmettre la position et d'autres données au serveur/bureau d'un utilisateur.

Avantages : Le principal avantage des colliers GPs par rapport aux colliers VHF est que les données peuvent être collectées à toute heure du jour ou de la nuit à distance et régulièrement. La plupart des colliers GPS sont également équipés de capacités VHF afin que les animaux puissent toujours être suivis de manière conventionnelle, ce qui permet de mener des recherches par observation.

Inconvénients : Un énorme inconvénient est que ces unités ont besoin de plus de puissance pour fonctionner que les unités VHF standard, ce qui ajoute évidemment au poids total du collier. Il faut donc utiliser les piles les plus petites possibles, ce qui réduit généralement la durée de vie des piles, en particulier sur les petites espèces, et ces colliers plus petits fonctionnent pendant moins de 12 mois. Les unités GPS/GSM utilisent un signal de téléphone mobile qui est limité dans certaines régions et ne peut donc pas être utilisé ou offre des performances médiocres. Un autre inconvénient de ces colliers de repérage sont les coûts, voir les prix ci-dessous.

Coût approximatif du collier : R15 000 – R50 000 (750 à 2 500 €)

Les animaux sur lesquels sont montés ces colliers de repérage : Les colliers GPS se montent autour du cou des lycaons et des guépards, et sous forme de harnais ou « sac à dos » chez les vautours. Les colliers GPS sont également utilisés efficacement sur les chevilles des rhinocéros noirs et blancs.


COLLIERS VHFCOLLIERS GPS / GSMCOLLIERS SATELLITES GPS
Méthode de LocalisationLe moniteur recherche le signal radio du collier, puis enregistre un emplacement sur un GPS portable. Plus de temps de travail sur le terrain.Le collier envoie des positions GPS via une couverture de téléphone mobile GSM ou téléchargées à distance avec un appareil UHF portable. Données de cartographie visuelle, disponibles via Google Earth.Le collier envoie ses données de localisation au moniteur par e-mail. Données cartographiques visuelles disponibles via Google Earth. Moins de temps de terrain requis.
Données acquisesEn tant qu'observation visuelle, des données sont recueillies sur le domaine vital, l'utilisation de l'habitat, le comportement des animaux, la démographie de la population et le régime alimentaire.La position de l'animal est enregistrée pour déterminer le domaine vital et l'utilisation de l'habitat, mais aucune donnée comportementale n'est enregistrée, à moins qu'il n'ait une pièce jointe VHF.La position de l'animal est enregistrée pour déterminer le domaine vital et l'utilisation de l'habitat. Idéal pour une utilisation dans des zones inaccessibles. Cependant aucune donnée comportementale n'est enregistrée.
Capteur de mortalitéLe moniteur détecte une impulsion radio plus rapide si l'animal n'a pas bougé pendant plus de 4 heures.La position de l'animal est enregistrée pour déterminer le domaine vital et l'utilisation de l'habitat, mais aucune donnée comportementale n'est enregistrée, à moins qu'il n'ait une pièce jointe VHF.La position de l'animal est enregistrée pour déterminer le domaine vital et l'utilisation de l'habitat. Idéal pour une utilisation dans des zones inaccessibles. Cependant aucune donnée comportementale n'est enregistrée.
Durée de vie des piles3 années2 années2 années
L'ère de la technologiePlus de 20 ansPlus de 10 ans2 années
Coût approximatif5000 ZAR soit +- 250 €10 000 ZAR – 35 000 ZAR soit de 500 à 1 733 €45 000 ZAR soit +- 2 237 €


    Traduit par Deepl, annoté Robert Wojciechowski depuis le site de wildlifeact.com

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  • rw 06-2023

  • 21 juin 2023

    FRANCE EU PROJET

     

  •          

    Suite à notre passage au muséum des Sciences Naturelles ANGERS   
  • Projet ours franco-américain 
  • Farid Benhammou, Jean-Jacques Camarra, Robert Wojciechowski, Olivier Salvador

  • Présupposés
  • Au fil des années, le dossier de l’ours des Pyrénées a fini par devenir emblématique des problèmes de conservation de la faune en France. Déjà ancien, le déclin de la population d’ours s’est particulièrement accéléré à l’époque contemporaine (Camarra et Parde, 1992 ; Caussimont, 1993). Alors qu’il restait plus d’une centaine d’individus au début du XXème siècle, on en comptait moins de 10 au début des années 1990. Cette espèce, dont l'aire de répartition s'est réduite en îlots éloignés et de plus en plus petits se trouve aujourd’hui dans une position critique dans notre pays. Sans réintroduction, la population ursine était condamner à disparaître.

  • Actuellement, les Pyrénées hébergent une population d’ours brun composée d’individus autochtones (principalement dans les Pyrénées occidentales) et de spécimens issus d’une réintroduction d’ours slovènes (Pyrénées centrales et orientales). Il ne reste que deux ours de lignée pyrénéenne en Béarn (Pyrénées occidentales) vu qu’un organisme de gestion locale n’a pas été capable de garantir leur protection. A la naissance de cette organisme (l’Institution Patrimoniale du Haut Béarn), ce sont les anciens opposants à la conservation de l’ours, élus et dirigeants du lobby agricole, qui ont eu en gestion l’avenir de l’espèce. Ils y ont durablement neutralisé toute initiative de renforcement de population, pourtant jugée nécessaire par tous les spécialistes (Camarra et Parde, 1993 ; Servheen et Asca, 1996).

  • Suite à la paralysie du dossier en Béarn, des protecteurs de l’ours (association Artus) et des élus locaux des Pyrénées centrales ont proposé au pouvoir public de réaliser une réintroduction, plus à l’est, dans une région où il restait un ou deux ours en 1990. Deux femelles, ‘‘Ziva’’ et ‘‘Mellba’’, puis un mâle, ‘‘Pyros’’, provenant de Slovénie, sont respectivement lâchés en 1996 et 1997. Force est de reconnaître le dynamisme de cette jeune population d’origine slovène dont les effectifs augmentent. En 2000-2001, un des jeunes ours d'origine slovène, ‘‘Néré’’, se déplace vers l'ouest et finit par s'installer sur le territoire de l'ultime zone à ours autochtones, en Béarn, soit à près de cent cinquante kilomètres de son lieu de naissance. En 2003, il s’accouple avec Cannelle, la dernière femelle de lignée pyrénéenne, qui donne naissance au premier ourson métis en 2004. Le 1er novembre 2004, elle est abattue illégalement par un chasseur. Ainsi, en 2005, 11 à 15 ours issus de la réintroduction séjournent principalement dans la partie centrale et orientale des Pyrénées. En Béarn, il subsiste 4 ours (uniquement 2 de lignée pyrénéenne stricte), tous des mâles. Au total, même si les ours d’origine slovène se sont bien reproduits, ces 15 à 19 ours où dominent les mâles ne sont pas suffisants pour assurer la viabilité de l’ours dans les Pyrénées (Chapron et al.).

  • Même si les ours issus de la réintroduction ont trouvé leur place dans le paysage écologique et socio-économique des Pyrénées centrales, il existe des blocages liés à la première réintroduction et aux interactions avec les activités humaines. Cependant, certaines mesures ont été prises afin de facilité la cohabitation ours / humains, une grande expérience a été acquise en la matière et il s’agit d’améliorer cet état des choses. Malgré des oppositions à cette présence ursine, un soutien national et local est demandeur d’une réintroduction d’ours, comme l’ont montré plusieurs sondages.

  • Objectifs

  • Les objectifs de notre projet sont triples :

  • Avoir une connaissance fine de l’opinion pyrénéenne et mettre au point un système de débat et de concertation pluraliste qui ne soit pas phagocyter par les opposants à l’ours les plus virulents. Pour cela, l’expérience nord-américaine de la réintroduction du loup et son suivi socio-environnemental peuvent être riches d’enseignements.

  • Améliorer les mesures de protection des troupeaux domestiques.

  • Diminuer toute interaction négative entre usagers de la montagne et ours.

  • Méthodologie :

  • Connaissance de l’opinion, concertation des populations pyrénéennes et l’expérience nord-américaine de la réintroduction du loup

  • En janvier 2005, le ministre de l’Ecologie, Serge Lepeltier décide de procéder à la réintroduction de près d’une quinzaine d’ours afin d’arrivée à une trentaine d’individus en 2008. Cette décision, très attendue par les forces favorables à la conservation de l’ours dans les Pyrénées, a suscité un certain nombre de remous. Il ne s’agit pas de mettre en débat la décision de la réintroduction et la conservation de l’ours qui ne devraient pas être négociable. Il s’agit de réfléchir aux modalités de la mise en œuvre de l’opération afin de léser le moins possible les acteurs locaux (éleveurs, forestiers, professionnels du tourisme, chasseurs, populations habitantes autres) et de mettre à leur juste dans le débat les acteurs locaux constructifs. Par acteurs constructifs, nous n’entendons pas forcément des militants pro-ours, mais plutôt des professionnels, des personnes travaillant au contact de l’espèce et qui sont porteuses ou demandeuses de solutions favorisant la cohabitation. Certaines personnes, a priori hostiles à la conservation de l’ours, peuvent devenir des acteurs constrictifs et pragmatiques.

  • Des sondages relativement poussés ont déjà été menés localement par l’association d’élus et d’acteurs socio-économiques des Pyrénées centrales Pays de l’ours ADET (2003 et 2005). Le dernier est le plus intéressant car il a été réalisé auprès en février 2005, soit après l’annonce gouvernementale de réintroduire des ours dans les Pyrénées, sur 906 personnes représentatives de l’Ariège, de Haute-Garonne, de Hautes-Pyrénées avec des sous-résultats pour la zone montagne. Des procédures de concertations ont été également menées par les pouvoirs publics. Ils constituent une matière riche qui apporte un bon nombre d’information et conditionnent en partie notre démarche. La Mission Agrobiosciences, mandatée pour mener ces opérations, a produit deux documents : une enquête Internet et un compte rendu de forum de concertation au sujet du renforcement de population d’ours1. Il ne s’agit pas de revenir sur la méthodologie très intéressante de ces procédures mais plutôt de les prolonger. En effet, ces études ont certaines limites. L’étude Internet, aussi riche qu’elle soit, a un échantillon aléatoire et les forums, dont l’échantillon est statistiquement représentatif de la population, n’ont pas pu faute de temps et de moyens approfondir les réflexions et les recherches de solutions. Un des points clés qui nous poussent à proposer notre projet est que nous nous inscrivons dans le moyen et long terme afin de suivre la réintroduction avant, pendant et après les opérations de lâcher. Une idée force de ces concertations est la nécessité du recueil d’expérience à l’étranger.

  • L’optique de ce travail est donc très clairement comparatif et pourra sortir des cadres franco-américain. En effet, une réflexion sur le territoire d’origine des futurs ours réintroduits (la Slovénie) s’avèrerait un apport à l’étude. Nous avons des contacts avec des chercheurs et des praticiens slovènes qui sont près à s’associer à notre étude.

  • Dans la continuité des travaux de F. Benhammou (2001 et en cours), il s’agira d’avoir une connaissance fine des opinions pyrénéennes selon ses variantes territoriales. Cela peut s’inscrire en concertation avec des expériences de sondage d’opinion complémentaires ou de référendums locaux projetés2. Pour cela, dans les Pyrénées, un protocole avec pour base un questionnaire devra être largement diffusé. Il sera accompagné par une série d’entretiens plus fouillés avec des personnes relais d’opinion (élus, journalistes, experts, employés administratifs). Pour chaque relais d’opinion, une série d’entretien devra être menée au sein de chaque groupe auquel appartient le relais. Le but est de faire ressortir ce qui peut faire progresser la conservation de l’ours et la cohabitation avec les activités humaines. En complément d’un travail en cours, il s’agit d’élaborer des procédés afin de mettre au point des réunions de concertation à faible effectif dans le but de neutraliser les perturbateurs de débats (élus démagogiques, syndicalistes virulents) nuisant à l’expression pluraliste. Pour cela, les entretiens auront permis d’identifier un certain nombre de personnalités et de créer les conditions nécessaires à leur expression la plus cohérente et pragmatique (exemple : réunion en faible nombre, réunion menée par une personnalité dont les compétences techniques sont reconnus…).

  • La diminution des interactions négatives ours / activités humaine

  • Le terme d’interaction négative est à prendre dans les deux sens. Il s’agit à la fois de la contrainte que fait peser l’ours sur un certain nombre d’activité (principalement l’élevage, rencontre fortuite avec des promeneurs), mais aussi des effets négatifs des humains sur les populations d’ours (travaux forestiers, dérangements liés à la présence de touristes, périodes de chasse).

  • La poursuite de la valorisation des chiens de protection (Patou – Montagne des Pyrénées) :

  • Le chien Patou a été relancé dans les Pyrénées et les techniciens-chiens de protection ont une assez bonne connaissance des chiens et de leur pedigree au travail. Cependant, plusieurs problèmes se font sentir. Le faible nombre des bons chiens de protection de départ a entraîné une diminution de la taille des individus et de leur patrimoine génétique. Outre les risques de consanguinité et de perte en efficacité, des chiens plus petits sont moins sûr d’eux et risquent d’être plus agressifs envers les autres usagers de la montagne comme les touristes par exemple.

  • Les nord-américains ont contribué très fortement à la redécouverte de ces chiens de protection. Il existe tout un travail de sélection des éleveurs américains et d’excellentes souches de chien de protection Patou y auraient été développées. Il s’agirait d’aller à la rencontre de ses éleveurs et des organismes techniques qui les ont aidé dans cette voie. Outre l’apport d’expérience, des spécimens de Patous pourraient être achetés à des éleveurs afin d’enrichir le pool français.

  • Le développement de clôtures performantes :

  • Un spécialiste français (R. Wojciechowski) est à l’origine d’une grande base de données sur le matériel de clôture disponible. Actuellement, il est en contact avec des biologistes et experts étrangers afin de réfléchir à l’utilisation des flashing ligths contre les prédateurs comme l’ours. Il collabore notamment avec Craig Greenwood du programme canadien « Attention : Ours » (Bear Wise). Afin de mettre en œuvre ce haut niveau de technicité, des échanges d’expériences et de nombreuses expérimentations en terrains très fréquentés par l’ours sont nécessaires. Robert Wojciechowski, paysagiste, étudie les équipements de clôtures. Associé au programme PASSAGES au Centre International des Hautes Etudes Agronomiques de Montpellier, il a référencé l’ensemble des matériels et outils disponibles sur le marché en une base de données : www.cyberpassages.org. 
  • En constante recherche, il élargit son terrain d’action en proposant de partager ses expériences. Contact avec Craig Greenwood à la base du programme « Attention Ours en Ontario, appui de la structure du World Society for the Protection of Animals, contact avec Adrian Treves afin de réfléchir à l’utilisation des flashing lights, Chrysotf Angst du programme KORA suisse et Javier Forcada pour la mission environnement en Navarre espagnole. 
  • Il est auteur de réflexions sur l’utilisation des parcs de protection, sur l’utilisation des équipements de clôtures et ses idées sont reprises sur de nombreux sites web et dans la presse spécialisée.

  • R W a installé les premiers parcs de protection dans les zones fréquentées par l’ours brun en France et Espagne. Son champ d’action est vaste : pionnier des systèmes de protection mais aussi de contention, il adapte la technique des fils tendus aux zones de montagne, et développe les clôtures électriques sur fibre de verre déposables. Ses usages sont multiples et adaptés aux nombreuses espèces : cervidés, sangliers, ours ; loups, lynx mais aussi campagnols voir panthères, éléphants…sans oubliés l’ensemble des animaux domestiques.

  • L’approche entend l’utilisation des systèmes de clôtures en postes fixes sur l’exploitation agricole ou en mode temporaire, pour les zones d’estive par exemple.

  • Ses actions marient technicité mais aussi respect du multiusage de l’espace et intégration paysagère. En intégrant l’ensemble des partenaires dans la démarche, financiers, administrations, utilisateurs et autres usagers de l’espace, il forme les agents de l’Etat et les utilisateurs à la pose et entretien des parcs de protection et (ou) de contention afin que chacun prenne possession de l’équipement.

  • Forêt et Tourisme :

  • L’exploitation forestière est dommageable à la survie des ours en France. Laurent Mermet a dirigé des travaux montrant l’impact écologique sur l’ours et la non nécessité économique dans les Pyrénées d’aménagements forestiers très perturbateurs pour le milieu naturel. Même si les immensités sauvages sont différentes en Amérique du nord, il s’agira de faire la mise au point des travaux sur le sujet et de rencontrer les chercheurs transatlantiques travaillant dans ce domaine.

  • De même, la fréquentation touristique et les interactions homme – ours sont bien plus fréquentes en Amérique du nord que dans les Pyrénées. Cependant, avec l’augmentation de la population d’ours en France, les contacts risquent de se multiplier. Il s’agira de voir là aussi l’état de l’art nord-américain en la matière ainsi que les solutions qui sont apportées.

  • Mission Agrobiosciences, 2005 a. Dépouillement de l’enquête Internet sur l’accompagnement du renforcement de la population d’ours bruns des Pyrénées, mars avril 2005), 20 p.

  • Mission Agrobiosciences, 2005 b. Forums de concertation sur l’accompagnement du renforcement de la population d’ours bruns des Pyrénées, CPER, MAP, MEDD, Conseil Régional Midi-Pyrénées, Préfecture Midi-Pyrénées, 64 p

  • Le maire de Massat en Ariège désire soumettre au vote de ses habitants la candidature de la commune à la réintroduction. Il souhaiterait même que les autorités étendent cette procédure à l’ensemble de l’Ariège et des Pyrénées.
  • La procédure de concertation lancée par les pouvoirs publics devra aussi être soigneusement étudiée. Dans la région du Yellowstone, il sera nécessaire de rencontrer les principaux acteurs de la réintroduction (scientifiques, environnementalistes, chasseurs, éleveurs, forestiers, professionnels du tourisme) puis de faire une analyse-bilan des procédures de concertation et de négociation mis en place avant et après la réintroduction des loups. Loin d’idéaliser ce qui a pu se passer à l’étranger, il s’agit de voir comment ont été traité les oppositions qui ont pu y être tout à fait virulente.    






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  • rw 06-2023